Alors que la série sud-coréenne “Squid Game” est de retour pour sa saison 2, un fait nouveau, révélé par des blogs sud-coréens et la presse internationale rentre dans la danse. En effet, cette fiction serait tirée des atrocités commises au Brothers Welfare Center entre 1975 et 1987, une réalité tragique de l’histoire sud-coréenne. Squid Games qui a captivé des millions de spectateurs à travers le monde, dénonce les inégalités sociales et les sacrifices humains imposés par un système oppressif.
Le Brothers Welfare Center : un cauchemar bien réel
Situé à Busan, le Brothers Welfare Center, sous prétexte d’aide sociale, a emprisonné des milliers de sans-abris, enfants vagabonds, handicapés, et autres personnes marginalisées. Derrière les barbelés de ce centre “caritatif”, dirigé par Park In-geun, les détenus étaient soumis à des travaux forcés, des tortures, des violences sexuelles, et des traitements inhumains. Les victimes étaient enlevées dans la rue et enfermées contre leur gré, coupées du monde extérieur. Le centre comptabilisait officiellement 513 morts, mais de nombreux corps furent enterrés en secret, et les victimes pourraient être beaucoup plus nombreuses.
Un parallèle troublant avec “Squid Game”
Dans “Squid Game”, des individus en difficulté financière acceptent de participer à des jeux mortels pour tenter de sortir de leur misère. De manière similaire, les détenus du Brothers Welfare Center, bien qu’enlevés de force, étaient exploités pour un bénéfice économique.
Les jeux pour enfants dans la série, où la vie des participants est mise en péril, rappellent les conditions de travail imposées au Brothers Welfare Center. Les détenus, y compris des enfants, devaient effectuer des tâches éreintantes dans des usines ou des champs, parfois au péril de leur vie. Tout échec ou tentative de rébellion était puni de manière brutale, à l’image des éliminations dans la série. Ces 2 situations se déroulent en Corée du Sud.
Les leçons de l’histoire
Si “Squid Game” expose les dérives du capitalisme extrême, le Brothers Welfare Center illustre les abus d’un système autoritaire. Les deux récits, bien que différents, reflètent une souffrance commune imposée aux plus vulnérables.
Le réalisateur et Netflix ne se sont pas encore prononcés sur la question mais cette histoire est de plus en plus relayé sur les réseaux sociaux.
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