La Fédération internationale de football association (FIFA) a annoncé, le jeudi 6 février 2025, la suspension des fédérations de football du Congo (Fécofoot) et du Pakistan (PFF). Cette décision entraîne l’exclusion immédiate de leurs équipes nationales et clubs affiliés de toutes les compétitions internationales jusqu’à nouvel ordre. Que s'est-il passé ?
Le Congo sanctionné pour ingérence politique
La FIFA reproche au gouvernement congolais d’être intervenu directement dans la gestion de la Fécofoot en mettant en place un comité ad hoc, dirigé par le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé. Cette interférence est perçue comme une violation des règles de gouvernance de la FIFA, qui insiste sur l’indépendance des fédérations nationales.
Cette sanction a des conséquences immédiates :
L’équipe nationale congolaise, surnommée les Diables Rouges, est exclue des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Les clubs congolais engagés en compétitions africaines risquent également d’être écartés.
La suspension pourrait impacter le développement du football congolais, notamment en limitant les opportunités de compétition pour les joueurs et les entraîneurs.
Le Pakistan sanctionné pour non-conformité électorale
De son côté, la Fédération pakistanaise de football (PFF) est suspendue en raison du non-respect des réformes électorales exigées par la FIFA et la Confédération asiatique de football (AFC). Les instances internationales demandent l’adoption d’une nouvelle constitution garantissant des élections transparentes et conformes aux standards internationaux.
Cette suspension constitue un revers majeur pour le football pakistanais, qui tente de se structurer et d’attirer des talents pour se relancer sur la scène internationale. Toutefois, la FIFA a précisé que la sanction pourrait être levée rapidement si la PFF valide les réformes demandées.
Un avertissement pour les fédérations nationales
Ces décisions de la FIFA rappellent l'importance du respect des règles de gouvernance et de l’indépendance des fédérations de football vis-à-vis des pouvoirs politiques. Le cas du Congo illustre les risques liés aux ingérences gouvernementales, tandis que celui du Pakistan met en lumière l’exigence de processus électoraux transparents au sein des fédérations sportives.
En attendant, les équipes nationales et clubs concernés restent privés de compétition internationale, une situation qui pourrait ralentir leur progression et affecter l’ensemble du football dans ces pays.