Le football africain est marqué par une grande diversité de talents et de performances, mais aussi par des écarts importants dans la rémunération des sélectionneurs nationaux. Si certains perçoivent des salaires dignes des meilleures ligues européennes, d'autres doivent se contenter de sommes modestes, souvent en raison des contraintes économiques des fédérations. Voici les rémunérations de certains entraineurs en Afrique selon le Média Le Monde.
Les sélectionneurs les mieux payés
Les meilleures équipes africaines comptent sur des sélectionneurs bien rémunérés pour atteindre leurs objectifs. Vladimir Petkovic, à la tête de l'Algérie, gagne 135 000 euros par mois. Au Maroc, Walid Regragui perçoit un salaire de 70 000 euros mensuels, tandis que Hugo Broos en Afrique du Sud et Emerse Faé en Côte d’Ivoire reçoivent chacun 75 000 euros. Ces chiffres reflètent non seulement les attentes élevées de leurs fédérations, mais aussi les résultats obtenus, comme la victoire de Faé avec les Éléphants lors de la dernière CAN.
Les salaires moyens des sélectionneurs
Certains pays proposent des rémunérations compétitives malgré des performances moindres. James Kwesi Appiah, au Soudan, perçoit 48 000 euros par mois, tandis qu’Aliou Cissé, champion d’Afrique avec le Sénégal en 2022, gagne 46 000 euros. D’autres, comme le sélectionneur Camerounais Marc Brys (44 000 euros) et le Ghanéen Otto Addo (45 300 euros), sont dans la même fourchette. En revanche, des nations comme l’Égypte, malgré leur poids historique, rémunèrent leurs sélectionneurs à hauteur de 30 000 euros mensuels.
Les sélectionneurs modestement rémunérés
Dans des pays aux ressources limitées, les salaires descendent bien plus bas. Par exemple, Romuald Rakotondrabe à Madagascar et Zdravko Logarusic en Eswatini touchent respectivement 4 000 euros par mois, tandis que d'autres, comme Etienne Ndayiragije (Burundi) et Gebremedhin Haile (Éthiopie), perçoivent environ 2 000 euros mensuels. En bas de l’échelle, Abdourahman Okie Hadi à Djibouti gagne moins de 1 600 euros par mois, souvent complétés par des avantages en nature comme le logement ou les billets d’avion.
Les salaires des sélectionneurs africains reflètent à la fois les ambitions des fédérations et les réalités économiques locales. Les écarts restent importants, mais pour beaucoup, diriger une équipe africaine est un défi enrichissant, à la fois professionnellement et personnellement.