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Tout ce que vous devez savoir sur Baltasar Engonga, son drame de 400 bandes explicites

Baltasar Ebang Engonga, directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) de Guinée équatoriale, est une figure de proue des efforts du pays pour lutter contre la criminalité financière et la corruption. Cependant, sa carrière a récemment été éclipsée par un important scandale impliquant des vidéos explicites qui ont attiré l’attention des médias. Qui est-il ?
Baltasar Ebang Engonga
Baltasar Ebang Engonga

Jeunesse et éducation

Né en 1970, Engonga a construit une carrière d’économiste et de fonctionnaire. Il est le fils de Baltasar Engonga Edjoo, une personnalité notable qui est le président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Il a poursuivi ses études en économie et en finance, obtenant un diplôme de l’Université de Malabo. Ce lien familial l’a positionné dans les cercles influents de Guinée équatoriale.

Carrière à l’ANIF

Engonga a pris la direction de l’ANIF, où il a été chargé de superviser les enquêtes financières et de mettre en œuvre des mesures de lutte contre la corruption. Son rôle a été essentiel dans la résolution des problèmes de corruption et de mauvaise gestion au sein du gouvernement, contribuant ainsi au programme plus large d’amélioration de la transparence et de la responsabilisation dans la fonction publique.

Scandale récent

En novembre 2024, Engonga a été mêlé à un scandale lorsque les autorités ont découvert plus de 400 vidéos explicites lors d’une enquête pour fraude liée à sa conduite. Ces vidéos le montreraient en train de se livrer à des activités sexuelles avec plusieurs femmes, y compris des personnalités de premier plan telles que la sœur du président de la Guinée équatoriale, ainsi que des épouses d’autres représentants du gouvernement.

Les images auraient été enregistrées avec son consentement et comprenaient des rencontres filmées dans divers endroits, y compris dans son bureau.

Le scandale a éclaté publiquement après que ces enregistrements ont été divulgués en ligne, provoquant l’indignation et conduisant à des appels à des mesures disciplinaires contre Engonga.

Le vice-président Teodoro Nguema a publiquement condamné ce comportement, soulignant qu’un tel comportement était inacceptable au sein des bureaux gouvernementaux et avertissant que les contrevenants subiraient de graves répercussions.

"Aujourd’hui, nous procéderons à la suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères du pays. Le gouvernement prendra des mesures sévères contre ces actes, car ils constituent une violation flagrante du Code de conduite et de la loi sur l’éthique publique. Cette action est une étape décisive dans notre politique de tolérance zéro à l’égard des comportements qui portent atteinte à l’intégrité de la fonction publique. L’éthique et le respect sont fondamentaux dans notre administration, et nous ne permettrons pas qu’un comportement irresponsable compromette la confiance du public", a déclaré le vice-président.

À la suite de l’enquête en cours, Engonga a été arrêté et surveillé non seulement pour ses actions personnelles, mais aussi pour les risques potentiels pour la santé posés par ses activités extraconjugales.

Vie personnelle

Engonga est marié et père de 6 enfants.

Sa vie familiale a été mise à rude épreuve en raison du scandale, qui a non seulement affecté sa réputation professionnelle, mais a également soulevé des questions sur son intégrité personnelle au sein de postes gouvernementaux de haut rang en Guinée équatoriale.

La carrière de Baltasar Ebang Engonga a pris un tournant dramatique, passant d’un acteur clé dans la lutte contre la corruption en Guinée équatoriale à une figure centrale d’un scandale qui met en lumière les questions d’éthique et de responsabilité des fonctionnaires.

Au fur et à mesure que les enquêtes se poursuivent, les implications de ses actions auront probablement un écho dans le paysage politique de la Guinée équatoriale.

Ecrit par Pulse Kenya

Traduit par Sandra Manuella Koffi

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