C'est en début de semaine que le gouvernement burkinabè a exigé le départ des militaires français de son sol. Le porte-parole du gouvernement burkinabè avait déclaré le lundi que "la vision de la transition aujourd'hui est que ce sont les burkinabè eux-mêmes qui vont consentir le sacrifice pour la libération de notre territoire". Entendons là que les burkinabè se chargeront eux-mêmes de libérer leur territoire de la menace djihadiste, véritable gangrène de cette partie du monde.
Ce mercredi, la France a annoncé qu’elle se conformerait à la demande du Burkina Faso et retirerait ses troupes du Burkina Faso, dans un délai d'un mois.
Des soldats français au Mali, le 27 juillet 2019.(Photo: REUTERS/Benoit Tessier
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La France se soumet donc aux exigences du pays et rappellera ses 400 forces spéciales stationnées à Ouagadougou. Toutefois, le Burkina Faso rassure qu'il ne s'agit pas là d'une rupture de l'accord militaire avec la France.
