La délégation du PPA-CI a fait escale à Abié. En porte-parole du Président Laurent Gbagbo, Nadiany Bamba a ravivé la flamme d’un engagement qui refuse l’oubli et la résignation. Venue présenter la compassion du Président aux familles éprouvées, elle a surtout apporté un message clair : le combat n’est pas terminé. À ceux que la fatigue gagne, elle a parlé d’espoir, de fidélité, de dignité et de foi en un avenir que rien, pas même les tempêtes, ne saurait effacer.
Je sais que beaucoup d’entre vous sont découragés, mais je viens vous redonner espoir », a-t-elle lancé d’une voix ferme, accueillie par des applaudissements. « Quand le Président Gbagbo vous donne un coup, il ne vous abat pas. Il vous teste. Et quand vous tombez, relevez-vous et battez-vous. Ce n’est pas fini.
Ces mots, simples mais puissants, ont résonné dans le silence d’une foule émue. Pour Nady Bamba, l’espoir n’est pas une option, c’est un devoir. Elle a rappelé que le Président Gbagbo, malgré les années d’épreuves et d’exil, n’a jamais renoncé à son peuple :
Contrairement à ce que certains pensent, il ne se retire pas par lassitude ni par amertume. Il prépare la relève, car il aime trop ce pays pour le laisser dans le désordre.
Une transition assumée, signe de maturité politique
Nady Bamba a tenu à rappeler que le Président Gbagbo avait annoncé dès 2021 son intention d’organiser une transition apaisée :
Il avait dit qu’il mettrait en place une structure pour se retirer progressivement. Il a trop de respect pour ses militants et pour le peuple ivoirien pour agir autrement.
Elle a souligné la cohérence du fondateur du PPA-CI, qui n’a jamais trahi sa parole :
En 2000 déjà, il avait quitté la direction du FPI par respect pour la Constitution. Il est revenu à la politique après la prison, non par ambition personnelle, mais par responsabilité. Et quand il dit qu’à 85 ans, il arrêtera la politique active, c’est une preuve d’humilité, pas de faiblesse.
Selon elle, cette nouvelle étape n’est pas un au revoir, mais un passage de témoin réfléchi, préparé avec méthode pour éviter les fractures du passé.
Ce n’est pas la fin d’une histoire, mais le début d’une autre écrite ensemble
a-t-elle insisté.
L’appel à la solidarité envers les prisonniers et leurs familles
Très émue, Nady Bamba a abordé la question des prisonniers politiques, citant notamment Blaise Lasm et Dahi Nestor.
La prison, je sais ce que c’est », a-t-elle confié. « Chaque fois qu’on y enferme un homme pour ses idées, c’est une blessure qui se rouvre en moi. Mais la prison peut aussi être un lieu où Dieu prolonge la vie.
Elle a exhorté les militants à ne pas oublier ceux qui sont derrière les barreaux :
Leur plus grand réconfort, c’est de savoir qu’ils ne sont pas seuls. N’abandonnez pas leurs familles, leurs enfants, leurs épouses. Téléphonez, visitez, soutenez. La lutte continue à travers cette solidarité.
Elle a annoncé la mise en place de pôles de suivi psychologique et financier pour venir en aide aux familles des détenus, preuve que la compassion du mouvement ne s’arrête pas aux discours.
Fidèle à l’enseignement de l'ex Président Gbagbo, Nady Bamba a également livré une leçon d’humanité :
Si tu n’aimes pas l’homme, laisse la politique. Parce que faire de la politique, c’est aimer les gens, même quand ils ne t’aiment pas.
Elle a dénoncé la déshumanisation dans le débat politique :
On ne veut plus entendre parler de “moutons” ou de “chiens”. Ce ne sont pas des mots d’Ivoiriens. Nous sommes des hommes, des femmes, des frères et sœurs d’un même pays. Soyons fiers d’être ivoiriens.
Ce plaidoyer pour la dignité et la fraternité a marqué les esprits. Derrière le discours politique, transparaissait une conviction : celle que la Côte d’Ivoire doit se reconstruire par l’amour, la mémoire et la solidarité.
La visite de Nadiany Bamba à Abié avait pour but de présenter la compassion du Président Laurent Gbagbo aux familles éprouvées, tout en réaffirmant les valeurs du PPA-CI : persévérance, dignité et solidarité. Cette mission visait également à rappeler aux militants que l’engagement politique se poursuit malgré les difficultés et à renforcer le soutien envers les prisonniers et leurs familles.


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