L'augmentation des centres d'enrôlement
La Commission électorale indépendante (CEI) a augmenté le nombre de centres d'enrôlement, passant de 10 000 à 12 000 pour permettre à un plus grand nombre de citoyens de s'inscrire. Le parti au pouvoir, le RHDP, espère attirer près de 3 millions de nouveaux électeurs, tandis que l'opposition estime qu'entre 4 et 5 millions d'électeurs ne sont toujours pas inscrits.
Pour simplifier le processus, le certificat de nationalité est désormais gratuit, et il est également possible de s'inscrire avec un récépissé de carte d'identité. Toutefois, malgré ces mesures, l'opposition continue de réclamer une prolongation de la période d'enrôlement, estimant le temps alloué insuffisant.
Appel à des reformes de l'opposition
Récemment, une coalition de 15 partis politiques de l'opposition a appelé à des réformes pour garantir que les résultats des élections soient représentatifs de la volonté des électeurs, afin de renforcer la confiance dans le processus électoral. Ces demandes ont été rejetées par le RHDP, qui a rappelé que les partis ont accès au fichier électoral et peuvent signaler toute anomalie à la CEI.
L'enjeu de cette révision des listes est de taille, car sur les 12,5 millions de citoyens en âge de voter, seulement 8 millions sont actuellement inscrits. Avec l'ouverture de 12 000 centres jusqu'au 10 novembre, l'objectif est de convaincre les électeurs de s'inscrire en masse, malgré les défis administratifs et logistiques que cela représente.