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Contexte et origine du conflit
Le conflit a éclaté après une réunion tenue le 19 octobre par des dissidents, visant à destituer Jean Marc Yacé de la présidence. Selon Coulibaly, cette assemblée ne respectait pas les statuts de la FITKD, notamment en ce qui concerne la convocation d'une assemblée générale extraordinaire, laquelle doit répondre à des critères stricts et être présidée par le président en exercice.
Selon l'article 20 de ses statuts, une telle assemblée peut uniquement être convoquée dans trois circonstances : à l’initiative du président de la Fédération, à la demande des deux tiers des membres du comité directeur, ou à la requête de la majorité absolue des maîtres de salle, les associations de base de la FITKD.
Réaction juridique du camp Yacé
Face à cette tentative de destitution, le camp de Yacé a riposté avec plusieurs actions judiciaires. Une première requête a été déposée pour annuler l’assemblée des dissidents, et un référé en suspension a été obtenu le 5 novembre, suspendant toutes les décisions issues de la réunion contestée. Ce jugement a confirmé Jean Marc Yacé en tant que président légitime de la FITKD.
En réponse à une fermeture temporaire des locaux de la Fédération ordonnée par le CSCTIKAO, la FITKD a obtenu leur réouverture le 7 novembre. Coulibaly a salué cette décision, permettant ainsi à la Fédération de reprendre ses activités et de se préparer pour la Coupe du Monde de Taekwondo prévue en décembre.
Appel au respect des valeurs et à l’unité
Lors de cette conférence, Coulibaly a rappelé l'importance de la discipline et du respect des règles internes. Il a remercié les maîtres de salle et les membres fidèles à la FITKD pour leur soutien. La Fédération espère désormais se concentrer sur le développement du Taekwondo en Côte d’Ivoire, renforcée par cette victoire judiciaire.