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Les raisons de la convocation de cette assemblée générale extraordinaire
Cette assemblée, placée sous le thème "pour une prise de conscience responsable pour le sauvetage du Taekwondo ivoirien", a été convoquée en raison d'un mécontentement croissant parmi les clubs et les acteurs du taekwondo en Côte d'Ivoire. Plusieurs problèmes, tels que la dissolution du comité exécutif, l'absence de championnat national, des accusations d'abus de pouvoir, d'abus sexuels envers des athlètes, de conflits d'intérêts, et de dysfonctionnements financiers, ont alimenté ces tensions. Ces griefs ont conduit les membres statutaires à se regrouper pour envisager des réformes au sein de la FITKD.
Face à cette situation, les membres statutaires, composés de clubs en conformité avec les règles de la FITKD, ont jugé nécessaire de prendre des mesures contre ce qu'ils considéraient comme une gestion contraire aux valeurs du taekwondo et aux principes de transparence, reprochant également à Jean-Marc Yacé un manque de clarté dans la gestion des affaires de la fédération.
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Une AG légale
Selon l'article 20, alinéa 2, du règlement intérieur de la fédération, les membres statutaires ont le droit de convoquer une assemblée générale extraordinaire si un nombre suffisant de clubs affiliés en fait la demande. Cette procédure vise à garantir un fonctionnement démocratique au sein de la FITKD, permettant aux membres d'intervenir lorsque la gouvernance est jugée déficiente.
Après les clarifications apportées par le Commissaire aux comptes, la majorité des membres présents ont voté une motion de défiance à l'égard de Me Jean-Marc Yacé, aboutissant à sa destitution. Cette décision marque un tournant crucial pour l'avenir de la fédération.