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Santé mentale : 5 fausses idées reçues répandues en Afrique

La santé mentale semble être le domaine scientifique le moins important pour la majorité des africains. La phrase qui revient souvent est : "c'est une affaire de blancs". Ainsi, l'on a peu d'informations sur celle-ci. Voici 5 fausses idées reçues sur la santé mentale.

Une personne parlant à une thérapeute/Shutterschok

Pour vous, les personnes dépendantes à une addiction ont envie de l'être. Alors que selon les experts, les troubles liés à la consommation de drogues sont considérés comme des maladies. Vous lirez dans un article sur la relation entre la volonté et le rétablissement de la dépendance, publié par Addictive Behaviours Reports, que les chercheurs ont découvert que le manque de volonté n’était pas un facteur pour surmonter la dépendance.

"Les personnes toxicomanes ne semblent pas manquer de volonté ; le rétablissement dépend plutôt du développement de stratégies visant à préserver la volonté en contrôlant l’environnement", expliquent-ils.

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On ne demande pas à être malade. Tout comme une maladie physique, la maladie mentale n'est pas d'un fait personnel. Si vous luttez contre un problème de santé mentale, sachez que ce combat demande beaucoup de force. Comme les personnes atteintes de diabète ou de septicémie qui ne peuvent pas se rétablir simplement en « s’en sortant », celles souffrant de dépression ne le peuvent pas non plus. Elles ont besoin d'un suivi médical spécifique.

Les problèmes de santé mentale existent bel et bien et ils ne concernent pas qu'une partie de la terre. Pendant la Covid, on a assisté à une flambée de personnes souffrant mentalement. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au cours des 20 dernières années, le nombre de personnes souffrant de troubles mentaux et neurologiques est passé de "1 personne sur 4 dans le monde" en 2001 à "450 millions" de personnes aujourd’hui.

Le nombre d’adultes souffrant de dépression et de trouble d’anxiété généralisée (TAG) est plus élevé que jamais.

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C'est faux de dire que les personnes ayant des problèmes de santé mentale ne peuvent pas conserver un emploi ou contribuer au marché du travail. Il peut certes être difficile pour les personnes atteintes d’effectuer un travail régulier, mais le travail et la productivité peuvent être différents. La majorité des personnes ayant des problèmes de santé mentale peuvent être aussi productives que celles qui n’ont pas de problèmes de santé mentale.

Selon une étude, le taux d’emploi des personnes ayant des problèmes de santé mentale diminuent avec l’âge.

C'est différent de parler méthodiquement avec un thérapeute et de parler avec des amis. Les deux activités ont un impact différent sur la santé mentale. Parler à un thérapeute qualifié, lui permet d'aborder la maladie de manière constructive, objective et confidentielle envers le bien-être, comme un médecin traitant une infection. Parler à des amis ne peut pas garantir cela. Cela peut vite tourner à la moquerie.

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