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Une jeune fille de 14 ans se fait violer sous ordre de ses deux meilleures amies

Cette histoire est racontée par Émeraude Méité sur ses comptes sociaux. Il s'agit d'une jeune fille qui a été violée sous ordre de ses deux meilleures amies.

Emeraude Méité

Tout commence en 2022, lorsqu'Émeraude décide de participer à un concours de beauté de son école.

"Nous étions en classe et une dame est venue nous informer des activités de fin d'années de l'école. En ce qui concerne le concours Miss Awoulaba, toute la classe m'a désigné pour que j'y participe. Marie Bérénice, ma meilleure amie a voulu participer au même concours mais la classe la préférait dans celui du chant. Elle s'est vexée".

À la suite de cet épisode, elle l'a boudé malgré ses nombreuses tentatives de discussion. Le lendemain, elle revient à de meilleurs sentiments et demande même à Emeraude de l'accompagner à une fête. C'est avec beaucoup de réticence qu'elle accepte.

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"Arrivée chez Marie Bérénice, elle ne se change pas prétextant avoir ses menstrues. Elle me conseille d'y aller avec Massandjé, notre autre amie. Je leur dis ok j'envoie un WhatsApp à ma maman pour la prévenir. Toutes les deux me répondent qu'elle préfère que Massandjé envoie le message. Je lui montre le numéro et elle fait mine de rentrer dans l'application. Elle ne me rend plus mon téléphone", explique-t-elle dans sa vidéo.

Sur le chemin de la fête, un taxi avec un jeune homme à l'intérieur leur propose de les déposer. Massandjé est partante pour l'idée. Emeraude tient à préciser que ses deux meilleures amies et lui se connaissent. Après insistance de son amie, Emeraude décide de monter dans le taxi.

Étant dans le véhicule, il propose de l'eau qu'elle ne refuse pas. Elle se sent faible après avoir bu mais ne prends pas cette fatigue soudaine très au sérieux. Arrivé sur les lieux, Massandjé les devancent et c'est à la suite de cette action qu'il la brutalise contre le mur et la viole.

Un an après, les coupables ne se sont toujours pas inquiétés. En 2020, selon un rapport du gouvernement ivoirien sur les Violences basées sur le genre (VBG), ce sont 822 cas de viols qui ont été enregistrés. La majorité de ces viols sont perpétrés sur des mineurs de moins de 18 ans.

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