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Idriss Diallo est élu nouveau président de la FIF

Voilà qui met fin à une très longue période électorale : Idriss Diallo a été élu nouveau président de la Fédération Ivoirienne de Football à l'issue de l'Assemblée Générale élective qui s'est tenue ce Samedi 23 Avril à Yamoussoukro.

Idriss Diallo, nouveau président de la FIF / Idriss Diallo
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Le direct de ces élections a battu tous les records. Plus de 19.000 ivoiriens se sont connectés via la page de la Fédération Ivoirienne de Football pour suivre en direct le résultat d'une élection controversée. En effet, jamais auparavant une élection avait suscité autant d'engagement auprès de la population ivoirienne. Mais il faut dire que s'est ajouté à l'équation une véritable star du ballon rond : Didier Drogba. C'est la première fois qu'un champion de l'équipe nationale et une star internationale propose de changer la face du football ivoirien. Il a reçu énormément de soutiens de la part des ivoiriens en ligne mais également de célébrités et d'anciens compagnons de jeu tels que Kerozen, Emma Lohoues ou encore Emmanuel Eboué.

L'issue de cette élection aurait-elle été différente si la population ivoirienne votait ? L'on ne le saura jamais. Mais le collège d'électeurs, composé de 81 membres représentant les différents clubs de football de la L1, L2, D3 et les groupemets d'intérêts ont voté et Didier Drogba a été éliminé dès le premier tour. Idriss Diallo remporte 59 voix, Sory Diabaté 50 voix et Drogba, 21 des voix.

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Il se veut candidat de la réconciliation, Idriss Diallo est un vétéran du monde du football. Il remporte ces élections face à Sory Diabaté au second tour. C'est la preuve évidente que les clubs souhaitent des personnes expérimentées à la tête de la Fédération Ivoirienne de Football. Il a été reproché à Didier Drogba de n'être pas assez proches du football local et de n'avoir pas l'expérience nécessaire pour gérer d'une main de fer la fédération.

Idriss Diallo, lui connaît ses clubs depuis des années. Le nouveau président a une expérience avérée dans le milieu du football depuis près de 40 ans.

Le Comité de Normalisation (le CONOR-FIF) et la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) n'ont pas encore dit leur dernier mot. Telle une épée de Damoclès, les résultats de l'enquête d'intégrité pèsent sur les candidats depuis le début de la campagne électorale. C'est que ces résultats pourraient bien changer le cours du scrutin. Le candidat pourrait se voir destituer de sa position si la FIFA le juge non-intègre.

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