Dix-neuf (19) films sont en lice pour succéder à "Sans Filtre", film sacré l'an dernier et dont le réalisateur, le Suédois Ruben Östlund est le président du jury cette année. Dans cette vague de film, deux sont africains en l'occurrence "Banel et Adama" de la sénégalaise Ramata-Toulaye Sy, et "Les filles d’Olfa" de la tunisienne Kaouther Ben Hania.
À ces deux films en compétition pour la Palme d'or, il faut aussi ajouter quatre autres films africains qui seront déployés dans la section "Un certain regard", qui fait également partie de la sélection officielle. Il s'agit de "Goodbye Julia" du Soudanais Mohamed Kordofani, "Augure (Omen)" du Congolais Baloji Tshiani qui est à son premier long métrage, "Les meutes" du Marocain Kamal Lazraq et "La mère de tous les mensonges" du Marocain Asmae El Moudir.
Thierry Fremaux, directeur du Festival de Cannes explique que le regard est aussi tourné vers l'Afrique parce que c'est de là que vient plusieurs jeunes talents en compétition.
"Les regards se tournent davantage vers l'Asie depuis une vingtaine d'années, avec d'autres pays comme le Japon, et maintenant vers l'Afrique parce que c'est de là que viennent un certain nombre de jeunes cinéastes d'Afrique du Nord, d'Afrique de l'Est, d'Afrique anglophone ou d'Afrique subsaharienne, comme le Sénégal qui est en compétition".
Cette édition semble être prometteuse pour le continent africain.