Depuis l’annonce officielle, l’enthousiasme est palpable. Certains utilisateurs ont déjà accès à cette option via l’application, tandis que d’autres attendent son déploiement dans les prochaines mises à jour. Cette disponibilité progressive montre que Wave affine encore son offre avant une généralisation complète.
Wave : un acteur disruptif du mobile money en Côte d’Ivoire
Arrivé sur le marché ivoirien avec une approche révolutionnaire, Wave a bouleversé le secteur du mobile money en proposant des transactions sans frais cachés et une application intuitive. Avec sa politique de 0 franc de frais sur les dépôts et des retraits à coûts réduits, l’entreprise a su séduire une large clientèle à la recherche d’alternatives plus économiques.
L’ajout d’une carte VISA prépayée renforce encore son positionnement en tant qu’acteur clé de la transformation numérique des services financiers en Afrique.
Une carte virtuelle qui pourrait faire bouger les lignes
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En permettant des paiements en ligne sans frais d’envoi pour certains utilisateurs, Wave et Orabank offrent une alternative particulièrement attractive. Cette carte pourrait ainsi simplifier l’accès à des plateformes internationales de commerce et de services, tout en garantissant une gestion fluide des finances personnelles.
Une concurrence sous pression
Le lancement de cette carte prépayée Wave en confrontation directe avec d’autres fintechs locales comme Djamo et Push, qui proposent déjà des cartes virtuelles VISA ou Mastercard. Cependant, si Wave applique sa politique tarifaire agressive sur ce service, elle pourrait forcer ses concurrents à s’aligner ou à repenser leurs offres pour ne pas perdre du terrain.
Avec cette carte prépayée virtuelle VISA, Wave et Orabank introduisent une innovation qui risque de transformer durablement les habitudes de paiement en Côte d’Ivoire. Accessible progressivement via l’application Wave, cette carte pourrait rendre les transactions en ligne plus simples, plus abordables et plus accessibles, posant ainsi un défi majeur aux autres acteurs du secteur.
Aissatou Doumbia