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Le virus de la peste porcine africaine détecté à Bouaflé et Songon

Porc
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La peste porcine africaine

Le communiqué précise que "suite à des décès suspects de porcs signalés dans des élevages situés dans le département de Bouaflé et la sous-préfecture de Songon, respectivement les 1er et 8 mai 2024, les services vétérinaires locaux ont mené des enquêtes pour déterminer la cause de ces décès. Sous la supervision de la Direction des Services Vétérinaires, des prélèvements ont été effectués et envoyés au Laboratoire National d'Appui au Développement Agricole (LANADA) pour analyses."

Les résultats des analyses du LANADA, reçus le 10 mai 2024, ont confirmé la présence du virus de la PPA dans les échantillons provenant de Bouaflé et de Songon.

Les solutions du gouvernement

Il s'agit de la deuxième réapparition de la PPA en 2024, après Daloa. Pour contenir et éradiquer la maladie, le ministère a pris des mesures sanitaires "urgentes", incluant l'interdiction des mouvements de porcs et de produits porcins dans les zones touchées, l'abattage sanitaire des porcs dans un rayon de trois kilomètres autour des foyers d'infection, ainsi que le nettoyage et la désinfection des élevages concernés. Une surveillance sanitaire accrue est également mise en place dans les zones à risque.

Le Ministère a assuré que "tout abattage sanitaire de porcs sera indemnisé" et a rappelé que la PPA est une maladie à déclaration obligatoire, incitant les populations à signaler toute mortalité suspecte de porcs. Il a également rassuré le public que la PPA ne présente aucun danger pour l'homme et que la consommation de viande de porc et de produits porcins reste sans risque.

Cependant, la viande et les produits porcins provenant d'animaux abattus seront entièrement détruits pour stopper la transmission du virus.