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Ce que les hommes peuvent faire pour réduire le risque de cancer de la prostate

On parle tout le temps d'Octobre Rose mais connaissez-vous Novembre Bleu ? Si le premier est une sensibilisation contre le cancer du sein, l'autre concerne le cancer de la prostate. C'est le cancer le plus fréquent chez les hommes et pour réduire le risque de cancer, voici des conseils à suivre.

Docteur en blouse bleue - Cottonbro Studio

La prostate fait partie du système reproducteur. Elle est située sous la vessie et elle a la taille d’une grosse noix. Le cancer de la prostate peut commencer à se développer dans les cellules de la prostate puis éventuellement se propager à d’autres parties du corps. Selon "la Société Canadienne du Cancer", les hommes noirs sont plus touchés par cette maladie que des blancs ou des asiatiques. À partir de 50 ans, les hommes sont plus exposés. Des antécédents familiaux de cancer de la prostate constitue un risque. L'obésité, le tabagisme, l'alcool sont tout aussi un risque.

Pour réduire le risque de cancer, voici quelques conseils

On ne le dira jamais assez, le sport est une discipline qui procure du bien-être au corps. Il participe à la prévention de plusieurs maladies dont la réduction des risques de cancer de la prostate. Le sport réduit de 50 % selon une étude de "l’International Journal of Epidemiology". Faire du sport est aussi valable pour la récidive. Les patients atteints d’un cancer de la prostate qui font régulièrement de l’exercice pendant et après le traitement peuvent également diminuer le risque de récidive de la maladie et avoir un meilleur taux de survie, d’après l’Université de l’Alberta.

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Quand on parle de bien manger, il s'agit de ne pas de manger en excès des produits excessivement riches en calcium ou des produits laitiers, l'alimentation saine comprend énormément de fruits, de légumes, de tofu, de soja, de poisson, de pain brun et de noix ou de beurre d’arachide, selon une étude réalisée en 2020 par l’Université de Montréal. Les mêmes aliments et nutriments sains qui aident à prévenir le cancer de la prostate peuvent également réduire le risque de récidive, d'après la BC Cancer Agency.

Faire des dépistages précoces, tel est le conseil de la Société canadienne du cancer. Elle invite les hommes âgés de plus de 50 ans à discuter avec leur médecin de leurs risques d’être atteint d’un cancer de la prostate et de la pertinence du dépistage. Concernant le dépistage, 2 tests sont utilisés pour dépister précocement un cancer de la prostate chez un homme qui n’a aucun symptôme :

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  • le toucher rectal, un examen médical lors duquel un médecin introduit un doigt ganté et lubrifié dans le rectum du patient, via l'anus ;
  • le test de l’antigène prostatique spécifique (APS), c'est un test sanguin qui permet de mesurer le taux d'une substance appelée "antigène prostatique spécifique" produite par la prostate.

Cependant, leur usage est controversé et les autorités médicales ne recommandent pas le dépistage précoce chez les hommes sans symptômes 10,38.

Les hommes ne sont pas à l'abri du cancer de la prostate. Il faut donc connaitre son corps et être à l'affut des nouvelles avancées.

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