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10 classiques de la littérature ivoirienne à avoir dans sa bibliothèque

Si vous avez été scolarisé à l'école ivoirienne, vous avez sûrement dû étudier ces livres qui, aujourd'hui sont cités parmi les classiques de la littérature ivoirienne. Si ce n'est pas le cas, vous gagnerez à les avoir dans votre bibliothèque. Revenons sur ces 10 classiques de la littérature ivoirienne.

Bernard Dadié, un auteur ivoirien/Issam Zejly/TruhBird Medias pour J.A.

Écrit par Hyacinthe Kacou, "On se chamaille pour un siège" est une pièce de théâtre éditée en 2007. Dans un humour satirique, elle parle des comportements et des actions que les candidats à une élection, ont ou adoptent. En Afrique, surtout en Côte d'Ivoire, ce n'est pas nouveau et c'est ce quotidien électoral que l'auteur dépeint dans cette pièce de théâtre. Ce livre était au programme pour les élèves de 4ème en 2020.

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Camara Nangala est l'un des auteurs jeunesses les plus lus des années 2000. Auteur du Cahier noir, dans son ouvrage, il traite de la famille, de la maltraitance des enfants qui ne sont pas les siens, du remariage et d'autres maux qui minent la société familiale africaine. Ce livre paru en 2018, raconte l'histoire de deux frères, Nafiomo et de Katinan, orphelins de mère, qui voit leurs vies changer du tout au tout lorsque leur père se remarie. Ils racontent leur enfer quotidiennement dans un cahier qui finit par être découvert par leur père.

Paru en 1998 pour la première fois aux éditions CEDA et réédité en 2011 par Edicef, la poupée est aussi un roman de Camara Nangala. Dans ce roman, on y retrouve Yémikan, une fillette habitant dans un taudis dans le quartier populaire d'Abobo, à Abidjan. Face à ce taudis, se dresse une somptueuse villa habitée par Mimie et ses parents. Yémikan qui ne va pas à l'école, déniche sur les décharges publiques des boîtes et des bouteilles usagées, qui une fois lavées, sont vendues pour assurer le repas quotidien de sa famille. Un jour dans ses fouilles, elle trouve une poupée sans yeux ni jambes qui finit par intéresser Mimie et bouleverser l'ordre naturelle des choses.

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Si vous aimez les histoires familiales et les relations intergénérationnelles, cette histoire va vous ravir. Ce livre de Camara Nangala raconte l'histoire d'un instituteur à la retraite, Sekongo Arouban, qui se retrouve à Abidjan pour se faire soigner par ses enfants. Mais lors de son séjour en clinique, son attention a été attirée par Wourou Fatô et son groupe d'enfants de la rue dont Petit Dablé, sidéen presque mourant. Touché par leurs histoires, papy Sekongo, aidé par son petit fils Alex, convainc ses enfants, tous de hauts cadres ; Disso, Brissi, Maclan, Kissa, Apatiô et Mikan de venir en aide à ces pauvres malheureux. Des institutions et organismes comme la télévision, la presse, des personnes de bonne volonté vont se joindre à l'action. Ce livre sorti en 2004 aux éditions NEI est un bel ensemble d'entraide et de don de soi.

Micheline Coulibaly fait paraitre les confidences de Médor aux éditions Edilis en 1985

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Dans ce livre, Médor, un chien est le narrateur. Il explique sa vie de chien de garde chez la famille Pokassé. Tout commence le jour de ses vingt-et-un ans canin où il fait le bilan de sa vie et y revoie les différentes étapes : son enfance avec ses nombreux frères et sœurs, ses déboires amoureux, sa victoire sur un doberman loubard, les frasques de ses maîtres, les injustices dont sont victimes ses compagnons chiens… Dans un humour satirique, Médor plonge ses lecteurs dans la vie quotidienne des animaux de compagnie, notamment les chiens. Un livre pour en savoir davantage sur les chiens. Il a même été au programme scolaire.

Jean Marie Adiaffi en écrivant la carte d'identité a voulu montrer la vie des Africains pendant la colonisation. La carte d'identité qui était un élément important à l'époque a servi de prétexte pour expliquer toute la frustration et les vices que subissaient les colonisés.

C'est donc l'histoire du prince Agni Mélédouman, tenu de se présenter au bureau du commandant de cercle, Kakatika, pour attester de son identité en raison d’un doute sur le document produit. N'ayant pas pu, séance tenante, démontrer la preuve de son identité, le prince est molesté et jeté en prison, fers aux poings. L’arrestation et l’emprisonnement de ce prince, qui incarne une autorité et un pouvoir dans son milieu culturel, suscite l’émoi et la consternation de son peuple. Ce livre a été paru en 1980 aux éditions Monde noir. Il a même reçu le grand prix littéraire d'Afrique noire en 1981.

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Climbié est de Bernard Dadié et est le premier livre ivoirien paru en 1956. Il raconte l'histoire de Climbié, un enfant Nzima qui quitte son village natal pour Grand Bassam, puis Bingerville, Dakar et enfin Abidjan. Ce parcours montre les traces de ceux qui sont allés à l'école des blancs pendant la colonisation et même après les indépendances.

Le roman est divisé en 2 parties, la première va de la petite enfance du narrateur jusqu’à son admission à l’école normale supérieure, William Ponty de Dakar et la seconde se concentre sur la période de Climbié à l’étranger, au Sénégal, jusqu’à son retour à Bassam. Ce livre revient sur le rôle de l’école et de l’instruction, la vie au village, l’éducation traditionnelle, l’héritage culturel, la figure du colon, la lutte pour l’égalité et la justice, l’ambition de l’homme noir, ses interrogations face à sa destinée.

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Aké Loba est l'auteur de Kocoumbo, l'étudiant noir, un livre qui parle du départ de sa terre natale, de ceux dont les études poussent à quitter leur zone de confort. C'est une étape assez difficile que vit le narrateur, Kocoumbo. Il part à Paris pour ses études, mais plus angoissant pour lui, comment va-t-on l'accueillir, l'Africain à la peau brune, dans ce pays étrange où des machines transportent les lettres d'un quartier à l'autre en quelques secondes ? Ce livre a été publié en 1983.

Au programme pour les élèves de 4ème, les frasques d'Ebinto écrit par Amadou Koné est un livre qui a suscité bien des émotions. C'est l'histoire d'Ebinto Menzan, un brillant élève et d'une jeune fille Monique, fille de son tuteur. Ebinto a toujours considéré Monique comme sa sœur jusqu'à ce fameux soir où ils eurent des rapports sexuels. C'est le début des déboires. Entre colère et indifférence, Monique finit par s'en aller au grand damn d'Ebinto. C'est une histoire qui parle des relations amoureuses entre adolescents, des rapports sexuels, des grossesses précoces et toutes les conséquences qui peuvent survenir lorsque des jeunes n'ont pas reçu d'éducation sexuelle.

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Le soleil des indépendances est le premier ouvrage de Ahmadou Kourouma édité en 1968 aux éditions Presses de l'Université de Montréal. L'histoire se déroule dans un pays utopique "la République de la Côte des Ébènes", où au soir des indépendances doit faire face à de grands changements. L'indépendance qui apparaissait comme le vent de la libération s'est avéré être le déclin des sociétés culturelles africaines. La décolonisation n’engendra que peines, tristesses, pauvreté et désespoir. Elle n'a pas épargné Fama, Prince Malinké, dernier descendant et Chef traditionnel des Doumbouya du Horodougou. Habitué à l’opulence, les indépendances ne lui ont légué pour seul héritage qu’indigence et malheurs. C'est toutes ces histoires et ces réalités que racontent le soleil des indépendances d'Ahmadou Kourouma.

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