Cette difficulté ne concerne pas la vice-championne du monde 2017. Mais solidaire de ses collègues, elle parle en leur nom.
Les Mondiaux d’athlétismes ont débuté ce vendredi 15 juillet et jusqu’au début de la compétition, certains athlètes n’avaient pas leur visa américain pour la compétition. Josée Ta Lou, athlète ivoirienne de haut niveau, 7ème des Mondiaux d’athlétismes d'Oregon, dénonce les difficiles conditions d’obtention du visa.
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"En tant qu'athlète, vous travaillez dur pour être qualifié pour les championnats du monde et après vous avez un problème de visa…Comment veulent-ils que les athlètes soient performants ?(…) Je ne suis pas dans le même cas(…)mais je parle au nom de tous les athlètes qui y sont actuellement confrontés. J'imagine la douleur, la frustration"
Des athlètes tels que la gambienne Gina Bass, championne d’Afrique du 100m ont été dans cette situation. Arthur Cissé, sprinteur ivoirien a été dans ce cas jusqu'au mercredi 13 juillet 2022. Si certains ont eu de la chance, d'autres ont préféré abdiquer. C'est le cas du kenyan Ferdinand Omanyala, détenteur du record d’Afrique, qui a renoncé jeudi à faire le voyage vers Eugene (Oregon), faute d’avoir obtenu son visa pour les États-Unis.
"Je renonce à mon voyage, même si j’obtiens un visa aujourd’hui, c’est trop tard(…) Cela voudrait dire prendre des vols de nuit et ma compétition débute vendredi. C’est terminé. Il n’y a rien que je puisse faire. Ce fut le plus long jour d’attente de ma vie et je n’aime pas attendre".
Pourtant, les organisateurs des Mondiaux 2022, ont affirmé qu’ils travaillaient en collaboration avec le comité olympique et paralympique américain sur la question de l’attribution des visas. Dans un communiqué publié mercredi, le comité expliquait que les voyages internationaux sont devenus plus compliqués en raison de la pandémie.
Pour les prochaines compétitions, espérons que les athlètes ne soient pas pénalisés pour un problème de visa.