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79 cas de violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire enregistrés en 5 mois

Namizata Sangaré, présidente du CNDH
Namizata Sangaré, présidente du CNDH

L'atelier qui se tient en pleine capitale politique a pour but de sensibiliser la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire (CNRCTCI) aux violences faites aux femmes. Cette idée vient du constat récurent du recours au règlement à l’amiable entre les différentes parties en cas de violences. « Les arrangements à l’amiable constituent des obstacles qu’il faut lever impérativement en vue de renforcer la protection des droits des victimes… » a déclaré Namizata Sangaré, à la tête du CNDH.

Elle a profité pour faire un état des lieux de la situation en Côte d'Ivoire. "Du 1er novembre 2021 jusqu’au 30 mars 2002, le CNDH a documenté 79 cas de VBG dont : 25 cas de viol, 22 cas de violences physiques, 15 cas de violences psychologiques, 14 cas de violences conjugales, 3 cas de mariages forcés." , nous rapporte notre pair Jean Paul Loukou. Et ce ne sont là que les cas signalés et pris en charge par le CNDH. Si le code pénal ivoirien criminalise le viol, et punit tout coupable de viol de 5 à 20 ans de prison, encore faut-il que les parties arrivent au tribunal.

Malgré les efforts du Gouvernement, les Violences basées sur le genre (VBG) demeurent préoccupantes. Dénonçant dans le cadre de la répression judiciaire à l’encontre des coupables de VBG, Namizata Sangaré indique aux gardiens des us et coutumes l'importance de mettre fin aux règlements à l'amiable.

Dans cette lancée, Sa majesté Amon Désiré Tanoé, président de la Chambre des rois et chefs traditionnels, a invité ses pairs à « référer les populations vers les tribunaux dans le cadre des VBG dont ils ont connaissance. »

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