La grève est illégale
Le ministre ivoirien de la Communication, Amadou Coulibaly, également porte-parole du gouvernement, a déclaré, après le conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara, que cette grève étant jugée illégale, elle entraîne des sanctions disciplinaires. "(…) Étant donné le caractère illégal de ce mouvement et conformément à la loi du 11 septembre 1992 sur la grève dans les services publics, les principaux meneurs de cette grève, au nombre de 26, ont vu leurs salaires suspendus dès ce mois d’octobre, tandis que les autres participants se sont vu appliquer une retenue correspondant aux trois jours de grève. Une procédure disciplinaire sera entamée contre les organisateurs dès la semaine prochaine", a-t-il précisé.
Des mesures disciplinaires
Par ailleurs, le conseil des ministres a mandaté le ministre de la Fonction publique, ainsi que les ministères concernés, pour qu’ils prennent les mesures nécessaires en vue d’étudier et d’intégrer les recommandations issues du séminaire qui s’est tenu du 24 au 26 octobre 2024 dans le cadre de la reprise du dialogue social.
Cette grève, initiée par des syndicats du secteur public, principalement dans l’Éducation et la Formation, visait à réclamer le versement d'une prime trimestrielle de la part de l’État ivoirien.