Le plan propose de classer les pays concernés en trois catégories distinctes, chacune soumise à des niveaux de restrictions différents.
Trois (03) listes pour trois niveaux de restrictions
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1. La liste rouge :
Interdiction totale d’entrée 11 pays figurent sur cette liste, dont les ressortissants pourraient se voir totalement interdire l’accès aux États-Unis. Parmi eux, on retrouve l’Afghanistan, Cuba, l’Iran, la Libye, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, la Syrie, le Venezuela et le Yémen. Ces nations sont considérées comme présentant un risque élevé en matière de sécurité ou d’immigration illégale. Cette mesure rappelle l’interdiction de voyage (ou "Muslim Ban") mise en place lors du premier mandat de Trump.
2. La liste orange :
Restrictions ciblées sur les visas10 pays sont concernés par cette catégorie, où des règles plus strictes seront appliquées pour les visas. Seuls les voyageurs d’affaires contrôlés seront autorisés à entrer aux États-Unis. Parmi les pays touchés figurent le Belarus, l’Érythrée, Haïti, le Laos, le Myanmar, le Pakistan, la Russie, la Sierra Leone, le Soudan du Sud et le Turkménistan. Cette approche vise à limiter les flux migratoires tout en permettant une certaine flexibilité pour les échanges économiques.
3. La liste jaune :
Pays sous surveillance 22 pays, dont plusieurs nations africaines, ont 60 jours pour améliorer leurs mesures de sécurité sous peine de se voir imposer des restrictions plus sévères. Parmi les pays concernés figurent l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la République démocratique du Congo, la Gambie, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, São Tomé-et-Príncipe et d’autres. Cette catégorie vise à encourager une meilleure coopération en matière de sécurité et de contrôle des frontières.
Cette liste n’est pas encore définitive, comme l’affirment le New York Times et l’agence de presse Reuters. Ces mesures, bien qu’encore en phase de discussion, ont déjà provoqué des réactions contrastées. Les partisans de Trump y voient une nécessité pour renforcer la sécurité nationale et contrôler l’immigration. Cependant, les critiques dénoncent une politique discriminatoire qui pourrait nuire aux relations internationales et à l’image des États-Unis.
Aissatou Doumbia