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JL Billon est pour la règle de résidence de 14 ans pour les candidats à la présidence ivoirienne

JL Billon  pour la règle de résidence de 14 ans pour les candidats à la présidence ivoirienne
JL Billon pour la règle de résidence de 14 ans pour les candidats à la présidence ivoirienne

Jean-Louis Billon, homme politique et cadre influent du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), a récemment proposé l’instauration d’un critère de résidence de 14 ans pour les candidats à la présidence en Côte d’Ivoire. Selon lui, cette règle, inspirée de la constitution américaine, garantirait une meilleure proximité des dirigeants avec les réalités locales.

Une critique implicite de Tidjane Thiam

"Aux États-Unis, la constitution exige qu’un candidat à la présidence ait résidé dans le pays pendant au moins 14 ans. C’est un principe pragmatique que nous devrions adopter ici", a-t-il déclaré, suggérant ainsi que ce critère pourrait être adapté au contexte ivoirien.

Cette déclaration de Jean-Louis Billon intervient dans un contexte de rivalité croissante au sein du PDCI-RDA, notamment entre lui et Tidjane Thiam, ancien dirigeant d’envergure internationale, pressenti comme candidat à l’élection présidentielle de 2025. Bien que Billon n’ait pas nommé explicitement son adversaire, sa proposition résonne comme une critique indirecte. Tidjane Thiam, qui a passé la majorité de sa carrière à l’étranger, pourrait voir sa légitimité contestée par un tel critère.

Des tensions révélatrices d’un clivage au sein du PDCI-RDA

Les propos de Jean-Louis Billon mettent en lumière les divergences internes au PDCI-RDA, un parti en pleine préparation pour les échéances de 2025. Alors que certains cadres plaident pour des dirigeants enracinés dans le quotidien des Ivoiriens, d’autres misent sur une vision internationale capable de projeter la Côte d’Ivoire sur la scène mondiale.

Tidjane Thiam, bien que critiqué pour sa longue absence du pays, bénéficie d’un soutien significatif en raison de son expérience internationale et de sa réputation de réformateur. En revanche, Jean-Louis Billon défend une approche basée sur l’expérience locale, affirmant que "pour gouverner efficacement, il faut comprendre et vivre les réalités du terrain".

Le PDCI-RDA devra trancher ces questions internes avant de désigner son candidat officiel pour 2025, un choix qui pourrait façonner durablement l’avenir politique du parti et du pays.

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