Une décision "prévisible", selon elle
Pour Valérie Yapo, cette issue était attendue. Elle affirme avoir alerté la direction du parti dès 2022, lorsque Tidjane Thiam avait fait acte de candidature à la présidence du PDCI-RDA.
« Nous avons appris que M. Thiam a été officiellement radié de la liste électorale. C’est un scénario que je redoutais depuis longtemps », déclare-t-elle.
Elle pointe du doigt ce qu’elle qualifie de mauvaise gestion du dossier Thiam, qu’elle juge "amateur".
« Ils sont allés jusqu’à faire de lui leur candidat à la convention, malgré les signaux d’alerte. Aujourd’hui, c’est tout le parti qui se retrouve bloqué », ajoute-t-elle.
Un appel à la réorganisation du PDCI-RDA
Face à cette situation, Valérie Yapo appelle le parti à agir rapidement pour garantir sa participation au scrutin présidentiel prévu en octobre 2025, une échéance à laquelle le PDCI-RDA n’a plus participé depuis les élections de 2010.
Interrogée sur la déclaration de Tidjane Thiam, qui affirmait qu’« il n’y a ni plan B, ni plan C », elle répond avec fermeté : « Mais il n’est pas Dieu. Le PDCI-RDA regorge de talents, hommes et femmes, capables de porter la voix du parti. »
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Des probables candidats en plan B
Parmi ces figures de proue, elle cite Thierry Tanoh, Jean-Marc Yacé, Kouamé Patrice (maire de Yamoussoukro), et, sans détour, elle-même : « Moi-même, je pourrais être candidate. »
Une déclaration qui, une fois encore, met en lumière les divisions internes et les incertitudes qui secouent actuellement le plus vieux parti de Côte d’Ivoire.