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Cette rappeuse d'origine ivoirienne est la coqueluche du nouveau show de Netflix

Vous avez aimé la compétition de musique Rythm and Flow des USA, vous allez adorer la version française, Nouvelle école. Se déroulant en France, l'objectif de cette compétition est de trouver le meilleur rappeur du pays et ses environs (Belgique). Et c'est la mission de SCH, Niska et Shay qui s'en sont le jury. Si vous êtes ivoiriens, vous serez heureux de savoir qu'une rappeuse d'origine ivoirienne est en compétition.

KT Gorique/KT Gorique

KT Gorique, c'est d'elle qu'il s'agit, est une artiste d’origine ivoirienne vivant en Suisse depuis l’âge de 11 ans. Née à Abidjan, elle a baigné dans l'univers musical africain traditionnel. Elle est d’abord attirée par la danse à 4 ans avant de plus tard découvrir la culture Hip Hop en 1999, alors qu’elle est âgée de seulement 8 ans. Elle découvre aussi l’art de l’écriture en rimes à l’école et développe aussitôt une aisance naturelle à jouer avec les mots.

C'est en Suisse, en 2002, qu’elle commence la danse Hip Hop, entre smurf, popping, new style et krump. En 2004, elle décide pour la première fois de réciter ses rimes par-dessus un de ces morceaux de Hip Hop préféré.

En 2012, elle remporte le titre de championne du monde End Of the Weak (compétition internationale de freestyle rap) et établi 3 nouveaux records : celui de la première femme, la première suissesse et la plus jeune personne de l’histoire à remporter ce titre. À la suite de ces sacres, il y a eu le premier album "Tentative de Survie" sorti en 2016 ; le premier rôle du film français "Brooklyn" pour lequel elle remporta plusieurs prix, dont celui de l’interprétation au festival du film de Milan en 2016, ainsi que celui de la meilleure actrice au Hip Hop Film Festival de New-York en 2017 ; une mixtape "ORA" sorti en 2017, et des centaines de concerts à travers le monde. Elle a même été à Abidjan en fin d'année 2021 pour 2 concerts.

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Lors de son passage devant les juges, lorsque SCH avait affirmé qu'elle donnerait du fil à retordre à son adversaire féminine de l'aventure, elle a répondu qu'elle était venu pour tout le monde, sans distinction de genre. On pourrait prétendre que c'est une féministe.

Elle n'hésite pas à intégrer sa culture, ses origines dans ses textes d'où son blaze, "tantie Kita", de quoi rendre fier les ivoiriens.

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