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Découvrez 5 théories scientifiques négrophobes

La science a toujours justifié certaines actions dans le monde notamment celles de l'esclavage, de la ségrégation raciale, de l'apartheid ou de la colonisation. Ces théories racistes qui ont été aujourd'hui démenties, ont été autrefois acceptées et populaires. Sous couvert de celles-ci, les peuples noirs ont été asservis sur le plan mental, émotionnel et physique. Découvrez 5 théories scientifiques négrophobes.

Sarah Baartman - 5 théories négrophobes

Sir Francis Galton a popularisé la théorie de la courbe en cloche. Elle visait à classer les capacités mentales des différents groupes ethniques. Il est arrivé à la conclusion que les personnes d’origine africaine étaient deux fois moins intelligentes que les Européens, et les Aborigènes australiens étaient les moins bien classés. Sa théorie a été publiée dans le chapitre intitulé “The Comparative Worth of Different Races” de son ouvrage de 1869 intitulé “Hereditary Genius“.

La théorie de la hiérarchie des races a été émise par Sir William Petty au XVIIe siècle. Elle a joué un rôle dans la justification de la traite transatlantique des esclaves. Son ouvrage "Scale of Creatures", affirmait qu’il existait une pyramide hiérarchique créée par Dieu, avec les Caucasiens au sommet et les créatures inférieures comme les vers tout en bas. Selon son échelle, l’homme descendait d'abord des "Européens moyens" puis aux "Nègres de Guinée" jusqu'aux habitants du Cap de Bonne-Espérance qui étaient "les plus bestiaux de toutes les âmes" et les plus proches des singes et autres créatures inférieures.

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Ce terme a été inventé par le médecin américain Samuel A. Cartwright au début du XIXe siècle, dans son rapport intitulé Diseases and Physical Peculiarities of the Negro Race” (Maladies et particularités physiques de la race Nègre), pour expliquer la maladie mentale qui poussait certains Noirs asservis à s’enfuir. Pour lui, les Noirs sont physiologiquement très différents des blancs, ils ont des cerveaux plus petits, la peau plus sensible, et un système nerveux surdéveloppé. C'est ce qui justifie leur soumission naturelle aux blancs. Leur volonté de s'échapper, proviendrait d’un trouble mental qui pouvait être résolu en "fouettant le diable hors d’eux". Il affirmait aussi que la drapétomanie pouvait être guérie en traitant les Noirs asservis comme des enfants “avec soin, gentillesse, attention et humanité.

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Le mythe hamitique expliquait que les peuples africains indigènes n’étaient pas assez intelligents ou civilisés pour être responsables de la construction de leurs propres civilisations. Ainsi, les grandes constructions qui ont eu lieu en Afrique, était du fait des Hamites, ou Caucasiens à la peau foncée. Ils étaient considérés comme des envahisseurs ayant conquis les Africains noirs en raison de leur esprit "supérieur". Cette idée intégrait donc une hypothèse explicite de supériorité raciale "blanche" et niait la créativité historique des Noirs africains en attribuant leurs réalisations culturelles à l’impact d’étrangers.

Cette théorie est la plus récente. Elle est du psychologue Satoshi Kanazawa qui l'a publié en 2011 sur un blog sur le site Psychology Today. Il affirmait que les femmes noires étaient "bien moins attirantes que les femmes blanches, asiatiques et amérindiennes". Sa théorie se base sur un site web qui demandait aux utilisateurs de noter des photos de femmes prises au hasard. Sans preuve de la taille de l’échantillon ou du respect des normes scientifiques, Kanazawa a continué à affirmer que ses conclusions montraient que les femmes noires étaient "objectivement" moins attirantes. Elles sont jugées moins attirantes en raison de leur taux élevé de testostérone et de leurs traits plus virils. Aucune autre preuve n’est venue étayer son affirmation et l’article du blog a été finalement supprimé.

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