Tout comme il y a plusieurs siècles en arrière, le réalisateur et homme d'affaires suisse Bernard Weber a decidé d'établir la liste des merveilles du monde moderne. En 2000, il fonde une association internationale, la New Seven Wonders Foundation. Elle fait appel à six architectes de renom pour identifier les monuments dignes de figurer dans la liste finale. On note Zaha Hadid, César Pelli, Tadao Ando, Harry Seidler, Aziz Tayob, Yung Ho Chang et Federico Mayor, ancien directeur général de l'Unesco. En 2007, un vote ouvert aux internautes du monde entier a permis d'élire les Sept nouvelles merveilles du monde. On parle de 7 merveilles du monde moderne. Voici ce que vous ignorez (peut-être) sur elles.
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Le Taj Mahal a été construit pour prouver un amour : celui de l'empereur moghol Shah Jahan. À la mort de sa femme Mumtaz Mahal, Il est saisi d'un chagrin insoutenable. Malgré son chagrin et surtout pour prouver ce grand sentiment, il ordonne la construction du monument à Agra, ville située aujourd'hui dans l'État de l'Uttar Pradesh, en Inde.
Cet édifice est censée accueillir le corps de sa bien aimée. Réalisé en 1648, ce mausolée est le plus grand joyau architectural de l'art indo-islamique. Le monument renferme encore aujourd'hui les tombeaux de Mumtaz Mahal et de Shah Jahan.
La Grande muraille de Chine
Construite entre les IIIe et XVIIe siècles sur plus de 20 000 kilomètres, la Grande muraille de Chine relie Shanhaiguan, dans la province du Hebei, à Jiayuguan, dans la province orientale du Gansu. Elle est ponctuée de pistes cavalières, de tours de guet et d’abris, et de forteresses et de cols. Ce symbole national chinois est toutefois « fragilisé par la construction d’infrastructures touristiques inappropriées », alerte l'Unesco sur son site, citant notamment un téléphérique à Badaling, dans la région de Yanqing.
La Khazneh à Pétra, en Jordanie
Taillé dans la roche rose aux alentours du Ier siècle av. J.-C, la Khazneh a une façade qui s’élève à 43 mètres de haut. À l’intérieur, on y trouve trois salles inaccessibles à la visite. Elles auraient abrité le tombeau de Arétas IV, roi des Nabatéens. Aux alentours du VIIe siècle, les Bédouins croyaient à tort que l’urne située en haut du monument renfermait d’importantes richesses, d’où le nom de "La Khazneh", qui signifie "Trésor" en arabe.
La statue du Christ rédempteur, à Rio de Janeiro
C’est sans doute la statue la plus célèbre du monde avec la Statue de la Liberté à New York. Le Christ Rédempteur se tient à 710 mètres au-dessus de Rio de Janeiro, sur la colline du Corcovado, au cœur de la forêt de Tijuca.
C'est un symbole de la foi et du bonheur des Cariocas, le peuple de Rio de Janeiro. La statue qui mesure 38 mètres de hauteur et pèse 1145 tonnes, a fêté ses 90 ans en 2021.
Machu Picchu, au Pérou
Le Machu Picchu est la manifestation de la puissance de l’empire Inca alors à son apogée. Cité perchée entre les montagnes des Andes, l’archéologue américain Hiram Bingham la découvre en 1911 avec ces habitations, murailles, terrasses et rampes édifiées vers 1450 sur des escarpements rocheux.
La cité est organisée en deux parties : l’une, agricole, est composée de plateformes cultivables et de maisonnettes d’agriculteurs, l’autre, urbaine, comporte plusieurs constructions comme la Résidence royale, la Place sacrée ou la Pyramide de l’Intihuatana et son cadran solaire.
Le site archéologique de Chichén Itzá, au Mexique
Chichen Itza est une réalisation des Mayas. Situé dans la péninsule du Yucatan au Mexique, son histoire commence avec les Itzá, peuple maya à l’origine de la première partie du site. Elle a donc été construite du Ve au Xe siècle et comporte plusieurs édifices remarquables, comme l’édifice des Nonnes ou le temple du cerf. La seconde partie du site est née de la conquête du Yucatán par le peuple Toltèque au Xe siècle.
Il abrite un groupe d'édifices situés au sud, dont le Caracol («l'escargot»), un observatoire astronomique circulaire dont on dit que les prêtres ne sortaient jamais afin d'habituer leurs yeux à l’obscurité. Au nord, l’emblématique pyramide en terrasses de Kukulkan, ou Castillo, s'élève à 24 mètres.
Le Colisée, à Rome
le Colisée de Rome est construit à la mesure de la superpuissance qu’était l’empire romain. Structure elliptique de 188 mètres de long, 156 mètres de large et 57 mètres de haut, il accueillait près de 50 000 spectateurs qui venaient y assister à des jeux de gladiateurs et de chasse animale, et même à des batailles navales. La surface de l’arène n’est que partiellement reconstituée aujourd’hui de façon à laisser visible la structure souterraine appelée "hypogée".
Au Moyen Âge et à la Renaissance, le Colisée est utilisé comme carrière de matériaux, servant notamment à la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome.