Pour la finale de Wozo vacances, une émission de divertissement, une situation gênante s'y est passée. Une enfant s'est fait prendre en flagrant délit de tricherie pendant la compétition. Une situation qui a ouvert le débat sur la tricherie en milieu scolaire et par ricochet sur la surexposition des enfants aux médias. En effet, une candidate représentante du groupe de Bingerville a changé sa réponse en pleine compétition. Elle a été prise par l'équipe des nounous qui a suivi l'action. Elle s'est faite sanctionnée par Tata Nahomi et son groupe s'est vu retirer des points. Ils ont terminé en 4ème position.
L'importance de protéger les enfants contre la surexposition aux médias ? (opinion du contributeur)
Avec l'ère du numérique, les enfants grandissent désormais entourés d'écrans, que ce soit sous forme de smartphones, de tablettes, d'ordinateurs, ou de téléviseurs. Bien que l'accès à l'information et au divertissement soit plus facile que jamais, la surexposition des enfants aux médias présente des dangers qu'il est crucial de comprendre et de gérer, surtout quand il s'agit d'une situation en défaveur de l'enfant.
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Malheureusement cette scène était en direct à la télévision mais aussi en ligne sur les réseaux sociaux. Son visage n'a pas été floutée et la camera l'a montré pendant longtemps.
Les répercussions
La vidéo sur les réseaux sociaux a été fortement relayée, des stickers avec le visage de la petite fille ont été créés et des photos de profils ont été changées. Toutes ces actions sont accompagnées de paroles méchantes et de moqueries. Rappelons qu'il s'agit d'une mineur.
La tricherie n'est pas à encourager. Cette candidate a certainement mal agit mais elle reste une enfant. Le but premier de Tata Nahomi n'était pas de l'humilier mais de sensibiliser sur cette mauvaise action surtout qu'il s'agit d'un concours scolaire. Pour punir elle a pris des sanctions, mais le résultat est que cette petite se retrouve être le centre de discussion de tout le monde. Comment va-t-elle vivre avec le poids de ces moqueries sur les réseaux sociaux ?
La situation des responsabilités
Ce sont les parents qui bâtissent l'éducation de leurs enfants. Ils ont eu leur part de responsabilité. Les adultes qui repartagent, commentent, se moquent ont tout aussi leur part de responsabilité dans la propagation de cette fâcheuse histoire. La tricherie n'est pas à encourager mais la médiatisation doit être différente quand il s'agit d'un mineur. Les criminels sont protégés quant à leur droit à l'image sur les réseaux sociaux, il en faut de même pour un enfant.
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