Le Gendarme de 49 ans
Le premier incident a eu lieu le mardi 9 juillet, lorsqu'un homme a garé sa voiture sur le pont Général-de-Gaulle, au Plateau, avant de se jeter dans la lagune. Le corps de la victime, identifié comme un gendarme de 49 ans résidant dans la commune d'Attécoubé, a été repêché quelques heures plus tard. Les secours étaient sur place pour effectuer les recherches, mais la circulation a été fortement perturbée ce jour-là.
L'Étudiant de Port-Bouët II
Le lendemain, un étudiant de Port-Bouët II a mis fin à ses jours en sautant du troisième étage d'un bâtiment de la cité universitaire. Cet homme de 24 ans, dénommé Dadié Wilfried Samuel, selon Komenan Koua Toto Jules, le directeur de la cité universitaire, présentait des troubles psychiatriques depuis quelques jours, devait se rendre en Italie le vendredi suivant. Malheureusement, il a succombé à ses blessures après avoir été transporté au CHU. Le jeune homme n'était pas étudiant mais était venu rendre visite à un ami.
La femme sur le pont Charles De Gaulle
Le mardi 30 juillet, une femme a également choisi de se jeter dans la lagune d'Abidjan, cette fois depuis le pont Charles De Gaulle, dans le sens Plateau-Treichville. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre une foule de curieux sur le pont, avec une paire de chaussures laissée derrière, appartenant vraisemblablement à la victime. Les forces de l'ordre et les sapeurs-pompiers n'étaient pas présents au moment de l'incident. Selon une source sécuritaire, la femme, d'environ 80 kg et de teint clair, a délibérément sauté dans l'eau vers 18h35.
Faut-il s'alarmer ?
Ces incidents tragiques soulèvent des préoccupations sur la santé mentale et le bien-être en Côte d'Ivoire. La répétition de ces actes en l'espace d'un mois pourrait indiquer un besoin urgent de soutien psychologique et d'intervention pour les personnes en détresse. Les autorités et les organisations doivent intensifier leurs efforts pour sensibiliser le public aux problèmes de santé mentale et fournir des ressources adéquates pour prévenir de tels drames à l'avenir.
Pour certains internautes, comme Ahouman Gael Lakpa, analyste sociopolitique, la précarité financière, le chômage et les inégalités engendrent un stress constant, exacerbés par la stigmatisation des troubles mentaux et le manque de services de santé mentale accessibles.
D'autres personnes, en l'occurrence l'influenceur Juste Crépin pense à un vent mystique qui souffle sur la Côte d'Ivoire.
En somme, ces événements tragiques nous rappellent l'importance de prêter attention aux signes de détresse mentale et de créer des systèmes de soutien solides pour aider ceux qui en ont besoin.