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3 fois où les ivoiriens ont mené une grande revendication citoyenne

Toute société démocratique passe par des révolutions citoyennes et ces dernières années, la Côte d'Ivoire en a connu un bon nombre. Celles-ci visaient à faire changer des choses ou à décrier des situations jugées discriminatoires. Revenons sur 3 d'entres elles.

Lutte contre la vie chère

En janvier 2021, l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) qui agit aussi dans la régulation du secteur postal ivoirien, a été confrontée à une révolution citoyenne suite au décret n°2018-382 du 04 avril 2018, fixant le montant et les modalités de paiement et de recouvrement de la contrepartie financière à la délivrance de l’autorisation de fourniture de service postaux. En effet, les livraisons urbaines conformément à ce décret sont inclus dans cette reforme. Il s'agissait pour ce corps de métier de payer d'un montant de 5 millions sur 10 ans pour être légalement constitués.

Cette nouvelle règle a été décriée par les populations à travers des campagnes sur les réseaux sociaux. Finalement quelques jours après la grogne, le régulateur a rencontré les livreurs urbains et a affirmé que la somme de 5 millions ne s'appliquait pas à ceux-ci.

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Les ivoiriens se plaignent depuis longtemps de la flambée des prix. Mais en 2022, les choses sont allées beaucoup plus loin. Il y a eu des journées mortes, des marches dont l'une a vu l'arrestation de Pulchérie Gbalet, et des revendications sur les réseaux sociaux. Ces actions ont conditionné le Premier Ministre à s'expliquer devant la nation ivoirienne et à prendre plus de mesures d'accompagnement. Le prix de l'essence a été subventionné pendant des mois par l'État ivoirien, 21 produits dont l’huile, le sucre, le lait sont plafonnés.

Depuis le jeudi 6 avril, le coût d'internet et des souscriptions d'appels a augmenté. Ce qui revient pour le consommateur à acheter 1 Go à 1000 FCFA. Après avoir indexé l'organe de régulation l'ARTCI, le député Tiemoko Assalé, député de Tiassalé, a fini par pointer du doigt les entreprises de téléphonie mobile ivoirienne à savoir Orange, Moov, MTN. Pour une réplique citoyenne, il initie un boycott national sur les produits de ces sociétés. Ce boycott perdure toujours et les citoyens sont de plus en plus motivés.

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