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Affaire Malika Beyemi au Cameroun : Martin Camus reconnu coupable

Le parquet en charge de l’affaire Malika relative à la publication d'une sextape sur la jeune fille de 22 ans a condamné le journaliste Martin Camus Mimb à 4 mois de prison ferme et 500.000 FCFA d’amende. Son complice Wilfried Eteki fera 9 mois de prison ferme et paiera une amenda de 1 millions.

Malika Bayemi et Martin Camus / people 237

L’affaire Malika Bayemi qui a débuté en Juin 2021 connaît un nouveau rebondissement suite au verdict rendu par le parquet.

Cette affaire se rapporte à une sextape de la jeune camerounaise, Malika Bayemi publiée sur la toile. La vidéo montrait le visage de Bayemi, âgée de 22 ans en plein ébat sexuel avec un homme dont le visage n’a pas été filmé.

Mais cette scène se produisait dans les bureaux de la radio RSI dont le promoteur n’est rien d’autre que Martin Camus Mimb.

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À la suite de la publication de cette sextape, Martin Camus Mimb, le promoteur de ladite radio a fait un communiqué dans lequel il disait méconnaitre les acteurs de la vidéo. Mais la jeune Malika est sortie de son silence et a rapporté les faits. Il a donc dû faire un second communiqué suivi d’un point de presse dans lequel il présentait ses excuses à la jeune fille.

Il en ressort du verdict prononcé par le parquet que le journaliste, Martin Camus Mimb est coupable de publications indécentes et d’atteinte à l’intimité par voie électronique. Il est condamné à 4 mois de prison fermes suivi d’une amende de 500.000 FCFA.

Le même verdict a été prononcé pour son complice Wilfried Eteki. Ce dernier devra écoper d’une peine de 9 mois d’emprisonnement ferme et d’une amende de 1.500.000 FCFA. Ce verdict a été rendu par le Tribunal de Première Instance de Douala Bonanjo.

Martin Camus avait été accusé de proxénétisme, diffamation, cybercriminalité, déclarations mensongères et publications obscènes. À l’issue de la décision rendue par le parquet, le journaliste a été déclaré non coupable des faits de diffamation et proxénétisme. Ayant déjà passé des mois en détention provisoire, il est désormais libre, ce qui n’est pas le cas de son compagnon Wilfried Eteki.

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De cette affaire qui a connu de nombreux rebondissements, la jeune Malika Bayemi a pu obtenir justice. Elle recevra des dommages-intérêts d’une valeur de vingt millions trois cent mille FCFA en réparation du préjudice qui lui a été causé.

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