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Quand des troupes armées attaquent des axes routiers au Burkina Faso

Les troupes armées au Burkina Faso ne cessent de sévir. Après les attaques du 24 avril sur des militaires burkinabés, ils ont opérés à Woussé et Nare. Et cette fois, ils s'en sont pris aux routes.

Des forces armées au Burkina Faso/AFP

Du vendredi 15 au samedi 16 juillet, dans le but d’isoler la région du Sahel, des groupes armés ont détruit les routes de Woussé et Nare à l’aide de dynamite. Un convoi censé ravitailler la ville de Djibo a été obligé de revenir à Kongoussi. Et selon les experts, ces dynamitages ont une seule raison : celle d’isoler davantage les populations du Sahel. Ce sont les transporteurs de l’axe Kaya-Doris, bloqués dans leurs courses, qui ont donné l’alerte.

"La voie n’est pas praticable, a confié un transporteur à ses collègues tôt ce samedi. Le pont de Nare a été détruit encore une fois."

Ce n’est pas la première fois que ce genre d’actes sont posés. Le 30 juin dernier, cette même route avait été attaquée, mais des travaux avaient permis aux populations de continuer à emprunter cet axe routier. Les témoignages et les images diffusées sur les réseaux sociaux montraient l’impraticabilité de la route qui relie la capitale à Dori.

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Le 2ème pont concerné est situé dans la localité de Woussé, sur l’axe Kongoussi-Bourzanga. Le convoi attendu par les populations de Djibo a été obligé de se retourner alors qu’il était attendu depuis des jours. Aussi, l’ONG Promediation activait la sonnette d'alarme sur cette nouvelle stratégie des groupes armés visant à détruire les principaux axes routiers du pays. Une note de l'ONG stipule que les axes routiers reliant Niamey et Ouagadougou, des routes principales d'importations et d'exportations, ne sont plus sécurisés.

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