L'affaire des 49 soldats est loin d'être terminée. Cet imbroglio qui a mis à mal les relations diplomatiques entre la Côte d'Ivoire et le Mali, est toujours en cours. Malgré la libération de trois soldats sur les 49, les institutions internationales continuent à acculer le Mali. L'ONU met davantage la pression au Mali.
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Depuis juillet dernier, suite à une mission pour la Côte d'Ivoire et une tentative de coup d'état pour le Mali, 49 soldats ivoiriens sont détenus dans les geôles maliennes. Les médiations tentées ont toutes échouées. Ayant déjà fait une première sortie, le secrétaire général des Nations-Unies a demandé encore une fois aux autorités maliennes de libérer les soldats ivoiriens.
Le lundi 19 décembre 2022, face aux journalistes, à l'occasion de sa conférence de presse de fin d'année à New-York, Antonio Guterres a expressément réclamé de nouveau la libération des 46 militaires accusés de "mercenariat" par la junte malienne.
Selon lui, "il faut régler le problème des ivoiriens qui sont détenus au Mali". Le fait que l'arrivée à Bamako de ces soldats soit entachée de quelques irrégularités bureaucratiques ne pourrait expliquer qu'ils soient en détention. Ils doivent donc revenir chez eux le plus rapidement possible.
La position de la CEDEAO
Ce nouveau message d'Antonio fait suite au 62ème sommet ordinaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) tenu à Abuja. Il a été encore une fois demandé aux autorités maliennes de lâcher prise dans cette affaire au risque de s'exposer à de nouvelles sanctions. Le Mali a jusqu'à janvier 2023 pour se soumettre aux exigences de l'organisation communautaire. Pour faciliter les discussions, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey a discrètement effectué un déplacement à Bamako et s'est entretenu avec le président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta.