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L'affaire "49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali" expliquée en 5 points

L'histoire des 49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali n'est pas encore close. Malgré les médiations internationales, aucune suite n'a été donnée à cette affaire qui apparemment se règle en catimini. Pour faire plus simple, nous vous résumons cette friction diplomatique en 5 points.

Des soldats ivoiriens de la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali, MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali), le 7 août 2019 à Abidjan./ SIA KAMBOU/AFP

Le dimanche 10 juillet, 49 soldats ivoiriens ont été arrêtés à Bamako par les autorités maliennes. Pour eux, la présence de ces soldats ivoiriens sur leur sol répondait à une attaque parce que l'avion transportant ces soldats, n'était pas référencé dans la liste des avions à atterrir sur le sol malien. De plus, ils n'avaient pas d'ordre de mission clair et avaient des armes et des professions confuses. Cet acte a été considéré comme du mercenariat et a suscité leur arrestation.

Selon les autorités ivoiriennes, ces militaires ivoiriens sont des renforts pour la NSE, Éléments Nationaux de Soutien. Ce ne sont pas des casques bleus, mais ils ont été sollicités dans le cadre des opérations de soutien logistique à la mission des Nations unies au Mali (Minusma). Cette mission est bien connue des autorités maliennes d'autant plus que c'était la 8ème rotation. Cette aide a été signée en 2019 avec l’ONU et prévoyait le déploiement d’un contingent militaire au Mali. Ils sont sous contrat avec une société privée, la Sahel aviation service (SAS), qui est basée à l’aéroport de Bamako. Suite à leur arrestation, les autorités ivoiriennes ont demandé leur libération immédiate.

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Ainsi, le mardi 19 juillet, le président de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara a rencontré le ministre des Affaires étrangères togolais Robert Dussey. Il assure une médiation entre Abidjan et Bamako afin de "trouver une solution rapide" à la détention de 49 militaires ivoiriens au Mali depuis plus d'une semaine. Il s'est aussi rendu le lendemain à Bamako pour une rencontre avec le président malien de la transition Assimi Goïta. Ce dernier, s'est dit "ouvert au dialogue et disposé à œuvrer à un dénouement heureux de cette situation".

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Pendant ce temps, le mercredi 20 juillet, le Mali a donné un délai de 72 h au porte-parole de la mission de l'ONU au Mali, Olivier Salgado pour quitter le pays. En effet, celui-ci aurait posté sur le réseau social Twitter des "informations inacceptables" allant dans le sens du communiqué ivoirien sur l'arrestation des 49 soldats. Une demande officielle lui a été adressée à travers sa hiérarchie depuis le 12 juillet 2022, afin qu'il fournisse la preuve des affirmations contenues dans son tweet, ou au cas contraire, de porter la rectification nécessaire, dans la même forme. Mais elle est restée sans suite. Ainsi, les autorités maliennes ont décidé de sévir.

Suite au silence du gouvernement dans l’affaire des 49 soldats, après une semaine sans nouvelles informations, la société civile a décidé de s’exprimer. Ainsi Katinan Koné, lors de la tribune du PPA-CI, porte-parole dudit parti, parti de Laurent Gbagbo et L'Office ivoirien des droits de l’homme (OIDH) se sont exprimés sur la question. Le premier a demandé de la transparence dans cette affaire et a exigé l’ouverture d’une enquête parlementaire. Quant au deuxième, à travers son président, Eric-Aimé Sémien, l'institution estime que des questions doivent être posées au gouvernement notamment ceux de la défense et de l'intérieur et des réponses doivent être données au peuple.

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