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Vol à BGFIBank : le surveillant de la banque emporte plus d'un million de dollars

Tout comme l’affaire Sia Popo qui s’est déroulée en 2002 à la La Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), 1.070.000 dollars ont été emportés à la BGFIbank Congo Kinshasa. L'institution financière met en cause un des surveillants.

BGFI Bank/BGFIBank

Profitant du férié de la fête du travail, l’un des surveillants de la filiale congolaise de la BGFIbank a emporté un million soixante-dix mille dollars à la suite d’un coup minutieusement préparé.

En effet, le vendredi 29 avril vers 15H selon les témoins, il aurait prétendu que les cartons qu’il faisait entrer au sein de la banque contenait des onduleurs qu’un client venait de livrer. Cette mascarade passa sans problème étant lui-même le surveillant en chef.

En réalité, ces cartons contenaient les outils devant servir au décodage du coffre-fort.

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Et pendant qu’il ne restait que les cadres préoccupés à terminer leurs rapports, le quidam est passé à l’acte emportant cette rondelette somme de 1.070.000 USD se trouvant dans le coffre-fort, sans que personne ne s'en doute. À 17h, il y sortit ni vu ni connu comme à son habitude.

La pioche aurait été plus grande s’il y avait eu de l’argent dans les caisses ce jour-là.

Et d’après des indiscrétions de la banque, le surveillant en question, constatant la manière dont l’ancienneté était un motif de licenciement abusif, avait demandé des jours plus tôt à ses employeurs quel aurait été son décompte final à son départ après 12 ans de loyaux services. La réponse était peu satisfaisante surtout qu’il a été témoin de plusieurs licenciements abusifs et bien souvent ces licenciements concernaient des cadres supérieurs. À ce jour les autorités policières sont toujours à sa recherche. De plus, trois cadres auraient été arrêtés et transférés à la prison centrale de Makala par le simple fait qu’ils auraient dû empêcher ce vol.

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Les vols dans les banques sont maintenant monnaie courante. Loin de soutenir ces actions mais les dirigeants de ces institutions pourraient revoir la grille salariale de leurs employés pour éviter ce genre de tentation.

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