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Le PDCI-RDA propose de vendre à 2 500 FCFA/kg du cacao brut

Le groupe parlementaire PDCI-RDA a suggéré un prix plancher de 2500 FCFA/kg du cacao.
Des fèves de Cacao
Des fèves de Cacao

La proposition du PDCI-RDA

Le président du groupe parlementaire, le député Simon Doho, a souligné que sur le marché de New York, le prix du cacao a franchi la barre des 10 000 dollars la tonne, équivalent à environ 6 050 FCFA le kilogramme, atteignant ainsi son niveau le plus élevé à ce jour. Cette proposition du PDCI-RDA vise à garantir une rémunération juste pour les producteurs de cacao, en tenant compte de la hausse spectaculaire des cours mondiaux.

Cependant, une tension émerge entre les différentes parties prenantes. Les sociétés d'exportation, selon des sources rapportées par le média Abidjan.net, ont prévu un ajustement du prix du cacao à 1 500 FCFA le kilo, arguant que cette augmentation serait entérinée par le Président Alassane Ouattara. Initialement, le Président Ouattara avait approuvé une proposition de prix oscillant entre 1 100 et 1 200 FCFA le kilogramme, mais des informations récentes indiquent qu'il aurait revu ses exigences à la hausse, demandant un tarif encore plus élevé.

Les divergences entre les différentes propositions

Cette volte-face du président survient alors que les prix du cacao ont connu une croissance vertigineuse tout au long de l'année 2023. Cette augmentation substantielle du prix du cacao sur le marché international devrait logiquement se refléter dans les tarifs nationaux, mais les divergences entre les propositions du PDCI-RDA, du gouvernement et des sociétés d'exportation mettent en lumière les enjeux complexes qui entourent la fixation du prix de cette ressource vitale pour l'économie ivoirienne.

Il est crucial que les décisions prises à cet égard prennent en considération non seulement les intérêts des producteurs, mais aussi la viabilité économique de l'industrie du cacao dans son ensemble. Les fluctuations des prix internationaux doivent être gérées de manière à assurer la stabilité et la croissance à long terme du secteur cacaoyer en Côte d'Ivoire.

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