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Balafon
Le balafon ou ncegele est un instrument de musique utilisé chez les Senoufo. Il est constitué d'une structure en bois ou en bambou sur laquelle sont fixées des lames de bois de longueurs différentes, et de calebasses de différentes tailles faisant office de caisses de résonance pour chacune des lames. Le balafon est utilisé pour les fêtes, les prières, les rituels ésotériques, les enterrements. Sa musique est utilisée pour accompagner la transmission des traditions, croyances et valeurs de la communauté.
Ahoco
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L'Ahoco est un instrument de musique traditionnelle des baoulés, un peuple du centre de la Côte d'Ivoire. Il a été promu par l'artiste chanteuse ivoirienne Antoinette Konan qui l'utilise énormément dans ses chansons. Il s'agit d'un bâton strié que l'on racle à l'aide d'un racleur, qui est un fruit sec évidé et d'un amplificateur qui est une coquille de noix aplatie et évidée elle aussi.
Attougblan
L'attoungblan ou atoumblan fait partie de la famille des percussions. C'est un instrument utilisé chez les Akans.
L'attoungblan est constitué d'une partie "mâle" pour les tons bas et d'une partie "femelle" pour les tons hauts au milieu desquelles se place l'instrumentiste. Qualifié de "tambour parleur", l'attoungblan sert à communiquer. Il est également utilisé lors de cérémonies privées ou publiques, comme les mariages ou l'intronisation d'un chef traditionnel.
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Abolouman
L'Abolouman fait partie de la famille des idiophones. Il est appelé kôdji chez les Nyabwa, kotchi chez les Bété, kotché-kotché et abôlouman chez les Baoulés. Il est utilisé par plusieurs peuples de Côte d'Ivoire. C'est un instrument constitué de 2 boules reliées par une corde. Chez les Niaboua, cet instrument est en général fabriqué par les fillettes entre 10 et 13 ans. Ces dernières cueillent deux fruits durs de forme ronde. Les fruits sont vidés et elles mettent des graines ou des cailloux au centre. Elles referment l'ouverture et attachent les deux boules avec une ficelle.
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Chekere
Le chekere est un instrument de percussion idiophone. Il est utilisé dans la musique mandingue, par ricochet chez les nordistes de la Côte d'Ivoire. Il est aussi utilisé au Brésil qu'on appelle xequerê et à Cuba, chekeré. L'instrument est fabriqué à partir d'une calebasse séchée et travaillée, sur laquelle est posée une maille comportant des graines de dattes ou des perles. C 'est assez différent des maracas.
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Il existe une pluralité d'instruments traditionnels ivoiriens qui sont aujourd'hui utilisés pour faire de la musique moderne. Il s'agit entre autres du djomolo, de la do harpe, du tama, du djembe...