L’ancien Premier ministre ivoirien, Gilbert Aké N’Gbo, a officiellement rejeté les rumeurs concernant sa supposée nomination à la présidence de la Commission de réflexion des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Dans un communiqué adressé aux médias ce lundi 23 décembre 2024, il a qualifié cette information de mensongère. Il annonce également l’ouverture d’une procédure judiciaire pour en élucider l’origine.
Une rumeur qui enflamme les réseaux sociaux
La semaine dernière, plusieurs publications sur les réseaux sociaux affirmaient que Gilbert Aké N’Gbo avait été choisi pour présider une commission réunissant 2070 intellectuels africains, chargée de réfléchir aux défis politiques, économiques et environnementaux de l'AES. Selon ces rumeurs, cette nomination aurait été motivée par son expertise en économie et en gestion des enjeux socio-économiques en Afrique de l’Ouest.
Cette annonce a suscité des réactions diverses, d’autant que l’Alliance des États du Sahel (regroupant des pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger) traverse actuellement une période de tensions politiques, notamment avec les autorités ivoiriennes.
Un démenti ferme et une action judiciaire
Face à ces allégations, Gilbert Aké N’Gbo a formellement démenti sa prétendue nomination. Dans son communiqué, il a déclaré : "Je tiens à apporter un démenti formel à cette allégation". Il a également annoncé avoir saisi le procureur de la République d’Abidjan pour identifier les auteurs de cette information qu’il qualifie de “mensongère”.
Cette clarification vise non seulement à protéger son image, mais aussi à dénoncer la propagation d’informations erronées pouvant semer la confusion dans l’opinion publique.
L’intervention de Gilbert Aké N’Gbo met en lumière la vigilance nécessaire face aux fausses informations, particulièrement lorsqu’elles touchent à des personnalités publiques. Ce démenti et la procédure judiciaire en cours démontrent sa détermination à rétablir la vérité et à sanctionner les auteurs de cette rumeur.