Selon le média écologique Reporterre, malgré l’urgence climatique, les émissions de dioxyde de carbone liées aux énergies fossiles ont encore augmenté cette année. En 2023, elles ont atteint un total de 36,8 milliards de tonnes, soit une hausse de 1,1 % par rapport à 2022, selon les scientifiques. Au lieu de diminuer comme le recommande la communauté internationale, les rejets de CO₂ continuent de croître, exacerbant la crise climatique. Alors que du 11 au 22 novembre 2024 s'est tenue la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), il est important de revenir sur les pays qui polluent le plus le monde.
Les 15 pays les plus pollueurs en chiffres
Voici la liste des principaux émetteurs de CO₂ à l’échelle mondiale :
Chine : 11,4 milliards de tonnes/an
États-Unis : 5 milliards de tonnes/an
Inde : 2,7 milliards de tonnes/an
Russie : 1,7 milliard de tonnes/an
Japon : 1 milliard de tonnes/an
Iran : 749 millions de tonnes/an
Allemagne : 675 millions de tonnes/an
Arabie Saoudite : 672 millions de tonnes/an
Indonésie : 619 millions de tonnes/an
Corée du Sud : 616 millions de tonnes/an
Canada : 546 millions de tonnes/an
Brésil : 489 millions de tonnes/an
Turquie : 446 millions de tonnes/an
Afrique du Sud : 436 millions de tonnes/an
Mexique : 407 millions de tonnes/an
Les principaux contributeurs au dérèglement climatique
Ensemble, les trois premiers (Chine, États-Unis, Inde) représentent plus de la moitié des émissions mondiales de CO₂. Cela souligne leur rôle majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique.
L'absence de l'Afrique
L'Afrique, malgré sa croissance démographique et économique, reste largement absente du classement des plus grands émetteurs de CO₂. Cela s'explique par une industrialisation encore limitée et une contribution moindre à l'utilisation massive des énergies fossiles. Le continent ne représente qu’une faible part des émissions mondiales, mais il subit de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique, avec des impacts disproportionnés sur ses écosystèmes et ses populations vulnérables. Cette inégalité souligne l’urgence d’une justice climatique où les principaux pollueurs doivent assumer leur responsabilité pour soutenir les régions les moins émettrices.