La composition du Conseil des droits de l'homme de l'ONU est l'un des aspects les plus déterminants de l'organisation internationale. Il est chargé de surveiller la situation des droits de l'homme dans le monde, d'enquêter sur les violations des droits de l'homme, et de formuler des recommandations aux États membres pour améliorer la situation des droits de l'homme. Les membres de ce conseil sont élus pour des mandats de trois ans et sont censés représenter une diversité de régions géographiques.
La Côte d'Ivoire, en obtenant 181 voix, a réussi à s'imposer parmi les 15 membres élus pour siéger au sein du Conseil des droits de l'homme. Cette victoire est significative à plus d'un titre. D'abord, elle témoigne de la reconnaissance internationale des efforts du pays en matière de protection des droits de l'homme et de gouvernance. Ensuite, elle montre que les États membres de l'ONU ont confiance en la capacité de la Côte d'Ivoire à jouer un rôle constructif au sein du Conseil.
Outre la Côte d'Ivoire, les pays élus ou réélus pour la période 2024-2026 sont le Malawi (182 voix), le Ghana (179 voix), le Burundi (168 voix), l'Indonésie (186 voix), le Koweït (183 voix), le Japon (175 voix), la Chine (154 voix), la Bulgarie (160 voix), l'Albanie (123 voix), le Brésil (144 voix), Cuba (146 voix), la République dominicaine (137 voix), les Pays-Bas (169 voix), et la France (153 voix). Ces pays, par leur élection, renforcent le poids du Conseil et contribuent à l'efficacité de son action en faveur des droits de l'homme à l'échelle mondiale.
Il est important de noter que les États sont répartis par grande région géographique, et chaque groupe régional propose en général ses candidats pour les sièges attribués au Conseil des droits de l'homme. Cette répartition vise à assurer une représentation équilibrée et diversifiée. Cependant, cette année, deux groupes régionaux ont fait face à une situation particulière. L'Amérique latine avait 4 candidats pour 3 sièges, et l'Europe de l'Est comptait 3 candidats pour 2 sièges, ce qui a créé une compétition intense entre les pays de ces régions.
Par ailleurs, la Russie, qui cherchait à regagner son siège au Conseil des droits de l'homme après avoir été écartée précédemment, a dû faire face à une désillusion. Le pays de Vladimir Poutine n'a réussi à recueillir que 83 voix, bien en deçà du nombre nécessaire pour être élu.