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Brenda Biya, la fille du président camerounais pourrait-elle être homosexuelle ?

<strong>Depuis ce mercredi 30 novembre, une nouvelle fait le tour de la Toile camerounaise. Brenda Biya, la fille du président camerounais se serait dévoilée sur Snapchat. Elle soutiendrait l'homosexualité et dénoncerait les homophobes. </strong>
Brenda Biya
Brenda Biya

Une vidéo de Brenda Biya embrassant une autre jeune dame a "fuité" il y a quelques jours et a créé le tollé au Cameroun. C'est une polémique parce que ce pays que dirige son père depuis maintenant 40 ans, a incriminé l'homosexualité. L'article 347 alinéa 1 du code pénal camerounais sur ce qu'il considère comme une infraction, dispose que : "est puni d’un emprisonnement de six (06) à cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe". Cette loi discriminatoire selon Human Rights Watch, crée un climat d'insécurité pour les homosexuels.

C'est après cette vidéo que Brenda qui vit aux États-Unis s'est prononcée sur la question et a sous-entendu être homosexuelle.

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"C'est peut-être la seule fois où je suis capable de dire la vérité. Nous sommes en 2022 et au fil des ans, je me suis convaincue que je pouvais être moi-même sans être jugée. Je voyais ma mère comme ma meilleure amie, mon père comme mon héros et mon frère comme ma personne préférée (...) Le fait d'avoir un parcours international m'avait en quelque sorte convaincu que je pouvais être n'importe qui, faire n'importe quoi et que ma famille m'aimerait toujours (…) La vérité, c'est que même si la société ne vous encourage pas à explorer tout ce que vous aimez et ce qui vous intéresse, vous pensez quand même que c'est votre devoir. Et il faut être deux pour tomber amoureux (...) je sais ce que je suis, ce que j'aime, et ce que j'ai exploré jusqu'à présent... Je ne serai probablement jamais compris par mes pairs parce qu'ils aiment que leur merde reste dans l'obscurité (...) Je suis fier des autres personnes qui ont été acceptées par leur communauté (...) La culture occidentale ne m'a pas accepté, la culture africaine non plus. Et je suis fatiguée de m'expliquer. La société ne peut pas m'étiqueter, je suis la seule à pouvoir me définir. Si vous ne le vivez pas, au moins le chat est sorti du sac", explique-t-elle.

Brenda pourrait être lesbienne au vu de toutes ces déclarations mais elle ne l'a pas encore dit clairement.

Le Cameroun attend la réaction du président Biya qui est lui aussi un oppresseur des homosexuels.