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Affaire droits d'auteur dans l'industrie musicale : Billy Billy rend son témoignage

Ces derniers jours une affaire de plagiat est montée à la table des discussions sur les réseaux sociaux. En effet, Kilabongo a accusé la Team Paiya et Tamsir de plagiat sur son titre Konami. Après les excuses de Zagba le requin, membre dudit groupe, les choses semblent s'être tassées. Billy Billy, également artiste chanteur a décidé de sortir de sa tanière et donner son avis sur le sujet en expliquant sa propre expérience avec Luckson Padaud.

Billy Billy

Dès l'entame, il tient à préciser son impartialité sur cette histoire. C'est un avis qu'il donne en partant de sa propre expérience.

"Mais avant tout, je tiens à rassurer tout le monde de mon impartialité dans ce litige entre Kila et la célèbre Team", dit-il.

Par la suite, il déroule son histoire. "Je pense être légitime pour en parler en tant qu'artiste, et mieux encore, en tant qu'auteur d'une chanson reprise, notamment le titre "Allons à Wassakara", qui est une version de "Téléphone" du monument vivant, monsieur Sehia Luckson Padaud. En effet, lorsque je devais sortir mon album, j'ai cherché à le rencontrer".

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N'ayant pas son contact, il s'est renseigné jusqu'à avoir l'adresse de son lieu de résidence. Il a longtemps patienté mais il a finalement pu le rencontrer et présenter son projet.

Selon lui, "j'ai eu de la chance, papa (Luckson Padaud) a apprécié mon remix et l'a validé. Je le répète, j'ai eu de la chance parce qu'il n'était pas obligé d'accepter que son œuvre, l'œuvre de son esprit, soit réchauffée comme du riz couché. J'insiste sur l'expression "œuvre de l'esprit". C'est vrai que l'esprit peut être unique parfois, néanmoins, chacun est propriétaire de son esprit et, par ricochet, de ses œuvres. Bref, laissons la métaphysique aux spécialistes et parlons droits d'auteur".

Malgré l'accord verbal de Luckson Padaud, le Burida a exigé une confirmation de ce dernier avant qu'il ne touche ses droits. "En un mot, même l'accord de principe ne faisait pas de cette œuvre ma propriété, alors il a fallu une confrontation téléphonique entre Billy Billy, Luckson Padaud et la commission d'écoute du Burida pour que les droits de ce titre me soient légués", continue-t-il.

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Lors de cet échange, Luckson Padaud a affirmé que : "Lorsqu'un père construit, c'est pour que les enfants héritent, c'est mon fils, donnez-lui tous les droits sur ce titre, je ne veux rien dessus parce qu'il m'a honoré de mon vivant".

Il rend ce témoignage pour que l'opinion sache que le métier musical a des règles et des codes. La familiarité ne doit pas exclure le professionnalisme, surtout dans une Côte d'Ivoire où celui qui mousse est celui qui a raison, malheureusement. Réclamer ses droits n'est pas de la jalousie, "c'est Billy Billy qui a eu de la chance, sinon Michael Jackson a payé les droits de Manu Dibango avant de mourir".

Il a terminé en félicitant le nouveau groupe et le retour de Kilabongo.

Zagba le requin, a salué la sortie et les conseils de Billy Billy et affirme que tout est réglé.

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