À peine les bouts de sein pointent que les mères achètent des soutiens-gorge à faire porter à leur fille. Même des tenues décolletées ne sont pas un argument raisonnable pour ne pas mettre de soutien. La raison : il est dit que le soutien-gorge tient ferme les seins et participe à leur bon développement. Mais la réalité en est tout autre Et pourtant, le soutien ne rend pas vraiment service aux seins.
Soutif/Rawpixel
Le soutien-gorge en lieu et place de soutenir les seins, rend la poitrine musculairement paresseuse et favorise son affaissement. Si les muscles sont béquillés, pourquoi travailleraient-ils ? Pourtant, une poitrine qui n'est pas encombrée, se raffermit toute seule. Les ligaments et les muscles de la peau qui sont ses soutiens naturels la maintiennent fermement et l'aident à ne pas s'affaisser trop rapidement avec l'âge. Le sein libre se fortifie.
Aussi, porter un soutien-gorge peut empêcher la bonne circulation de la lymphe s'il comprime la peau. La lymphe est un liquide présent dans le corps dont la fonction est d’évacuer les toxines et les déchets. Vous pouvez donc vous exposer à des problèmes de santé. Les baleines et la pression exercée risquent de provoquer des kystes douloureux, des réactions cutanées désagréables, mais aussi d’autres pathologies.
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Le No Bra, une lutte politique
Si le No Bra est une journée de lutte contre le cancer du sein, c'est aussi une lutte féministe. Certaines femmes veulent plus de liberté de leurs corps et adoptent le No Bra. Le No Bra ou la journée sans soutien-gorge est une célébration annuelle qui se fait le 13 octobre. À cette date, les femmes sont encouragées à se passer de soutien-gorge afin d’encourager la sensibilisation au cancer du sein. Aujourd'hui, il est plus une revendication féministe. En 1968 déjà, lors des manifestations féministes américaines, les soutiens considérés comme le symbole d’une société bourgeoise et misogyne étaient jetés à la poubelle. Les femmes appellent à plus de liberté, elles adoptent donc le No Bra.
