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Guerre en Ukraine : de lourdes répercussions sur l'Afrique selon un récent rapport de l'ONU

Le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, António Guterres met en garde contre les effets économiques de la guerre en Ukraine sur l'Afrique.

Guerre en Ukraine - les répercussions économiques sur l'Afrique / AFP via Getty Images

Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté la première note d'orientation détaillée publiée par le Groupe de réponse à la crise mondiale sur l'alimentation, l'énergie et la finance, qu'il a créé pour étudier les effets de la guerre en Ukraine sur les populations les plus vulnérables du monde. Il en a profité pour lancer un appel à un "soutien actif et urgent" au pays en développement. Selon ses conclusions, l'Afrique serait l'une des régions du monde les plus affectées par la guerre d'Ukraine.

"Le risque pour le continent africain s'est extraordinairement accru, et nous sommes particulièrement préoccupés par l'Afrique", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à New York.

Selon le rapport alarmiste de l'ONU, la crise risque de plonger plus d'un milliard de personnes, à savoir plus d'un cinquième de l'humanité dans la pauvreté, la misère et la faim à une échelle jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale. Sur les marchés, cette crise se fait déjà sentir. En effet, l'Ukraine et la Russie fournissent près de 30 % du blé et de l'orge du monde, leurs céréales étant les principales importées par les pays africains. Depuis le début de l'année, on observe une inflation des prix des denrées alimentaires. Les dirigeants luttent contre la cherté de la vie à coups de subventions mais ne pourraient pas tenir longtemps face aux tarifs qui ne cessent d'accroître.

Mais alors que l'aide mondiale afflue pour l'Ukraine, il n'y a aucun signe du même soutien pour les 1,7 milliard d'autres victimes potentielles du conflit, a déclaré António Guterres.

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Mais l'ONU insiste ; il n'est pas trop tard. On peut encore poser les actions nécessaires pour éviter la catastrophe. Le rapport de l'ONU recommande notamment aux pays en voie de développement "d'éviter les interdictions d'exportation et autres mesures commerciales restrictives, en particulier sur les produits alimentaires et agricoles".

En conclusion, la note d'orientation insiste sur l'importance de la coopération mondiale pour faire face à la crise, qui, selon elle, "laissera des cicatrices profondes et durables".

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