C'est avec Anne Marie Bonifon, Wassa Coulibaly, Kouablan Messou, Yao Soumaila, Marc Ouattara et Moussa Touré qu'il a réalisé cette interview. Il fait le point sur son exil et donne par ricochet de ses nouvelles.
Ce lundi 8 mai 2023, à l'occasion de son 51ème anniversaire, Guillaume Soro a tenu à s'adresser à ses militants et compatriotes sur sa chaine GKStv. Et ce, malgré les nombreux lieux de résidence, les voyages discrets et la traque policière dont il ferait l’objet dans le cadre d'un mandat d’arrêt international à son encontre. Après une année d'absence, il sort de son silence et promet être candidat.
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Les rumeurs sur sa santé
À cet effet, le président du parti de la Génération et Peuples Solidaires (GPS) dément les rumeurs sur son état de santé et explique que son exil lui aurait permis de réfléchir et de prendre du recul. Il a même fait des comparaisons entre sa situation et celle de Nelson Mandela, Olusegun Obasanjo, ou encore le Général de Gaulle.
"Je vais bien, je circule, je tiens des réunions, je voyage. Je suis plutôt préoccupé pour ses camarades qui sont toujours en prison".
Si les autres parlent de recherche d'alliés, Soro affirme "nouer des contacts et participer à des réunions privées".
Sa volonté de se présenter en 2025
De plus, il a révélé vouloir être candidat pour 2025.
Cette annonce fait suite à la question de Moussa Touré, son chargé de communication, également en exil, qui lui demandait s’il pouvait "être candidat d’abord compte tenu des décisions de justice prononcées". Il a répondu "qu'il n’y a pas de raison".
Il continue en disant que les décisions de la justice aux ordres qui le condamnent en Côte d’Ivoire ont été invalidées par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Il est donc éligible pour les élections de 2025.
De cette entrevue longue de plus d'une heure, il rassure ses sympathisants en leur promettant de "rétablir l’État de droit en Côte d’Ivoire". Bien que la justice ait dissous son parti le GPS, Guillaume Soro croit toujours en son destin politique. Et il affirme qu'il rentrera quand la liberté rentrera.