L'arrêté qui était dans le circuit depuis le mois de Janvier vient d'être porté à la connaissance de la suisso-camerounaise, Nathalie Yamb. Les autorités françaises reprochent à l'activiste, très active sur les réseaux sociaux, encourager le recours à la violence à l'encontre des symboles de la France en Afrique.
Les autorités françaises ont communiqué à Nathalie Yamb l'interdiction d'entrée et de séjour sur le territoire national à cause de ses prises de positions concernant la présence de la France en Afrique.
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« Nous voulons nous assurer qu'elle est bien informée qu'elle est sous le coup de cette mesure pour incitation à la haine et à la violence », explique une source proche du dossier. Le texte de l'arrêté signé pourtant depuis le 12 Janvier 2022 détaille ce que Paris reproche à Nathalie Yamb.
Il évoque les « diatribes récurrentes qu'elle profère contre la France et ses autorités et dans lesquelles elle cautionne, voire encourage, le recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique ».
Il indique également que, selon Paris, Nathalie Yamb tient « des propos virulents à l’égard des positions françaises sur le continent africain susceptibles de favoriser l’entrisme des puissances étrangères hostiles à la France sur le continent africain et d’alimenter le développement d’un ressentiment populaire anti-français en Afrique, mais également parmi les diasporas africaines en France ».
Le communiqué rappelle sa proximité avec le régime de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, et notamment avec l'ancien président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Mamadou Koulibaly. Il rappelle aussi ses prises de position publiques anti-françaises manifestées lors du sommet Russie-Afrique de Sotchi en octobre 2019. Ses connexions avec Maurice Wilfried Sebiro, conseiller en communication de la présidence centrafricaine et « principal artisan de la propagande anti-française à Bangui ».