ADVERTISEMENT
ADVERTISEMENT

Cherté de la vie en Côte d'Ivoire : le Premier Ministre Patrick Achi s'explique

Depuis le début de l'année, la Côte d'Ivoire fait face à une crise financière caractérisée par la flambée des prix de certains produits notamment les hydrocarbures et les produits de première nécessité. Face aux cris de cœur des ivoiriens, le Premier Ministre ivoirien Patrick Achi a donné les raisons et expliqué les efforts du gouvernement lors d'une émission spéciale.

Le Premier Ministre Patrick Achi/Patrick Achi

Avec l'avènement de la Covid-19 et par ricochet le confinement, l'économie ivoirienne s'est un peu fragilisée. La crise russo-ukrainienne a été aussi un facteur du renchérissement des prix. En effet, la Russie est un gros exportateur de produits pétroliers, de céréales, de produits pour la fabrication de l'engrais. Ainsi, le gouvernement ivoirien a placé cette question au cœur des priorités étatiques.

"Le gouvernement n'est pas resté insensible, le gouvernement a été extrêmement réactif comme nous l'avons été au début de la covid-19", explique le Premier Ministre.

Pour amoindrir les effets, le gouvernement a décidé de subventionner le prix du super. On passe de 1120 FCFA à 735 FCFA le litre à la pompe. Cette subvention couterait près de 400 milliards au gouvernement ivoirien. Comme solution, il y a aussi le plafonnement des prix sur les produits de première nécessité. Initialement c'était à 4 produits, aujourd'hui avec cette crise, le plafonnement passe à 21 produits tels que l'huile, le lait, le sucre, la farine boulangère.

ADVERTISEMENT

"Si on devait payer le vrai prix aux producteurs de graines de palme, on paierait le kilo à 125 FCFA. Mais si on le paie à ce prix, l'usinier devrait vendre le bidon de 25l à environ 36 000 FCFA. On lui demande donc de revoir sa marge et de le vendre à 80 FCFA" continue-t-il.

Toujours dans l'exposition des solutions, le Premier Ministre affirme qu'une disposition a été mise en place par le gouvernement qui consiste à soumettre à autorisation l'exportation de certaines denrées alimentaires consommées localement. Elle a pour objectif de contrôler les exportations des produits de première nécessité et de favoriser la souveraineté alimentaire. Dans le cadre du plan de développement national 2021-2025, le gouvernement désire moderniser l'agriculture en particulier sur ces cultures vivrières. Les modes de consommation ayant changés, il faut se réadapter. Ainsi 9 zones agropoles, vont être construites sur l'ensemble du territoire national. L'agropole centre étant déjà en cours.

Il a terminé en remerciant certains membres de la société civile et des partis politiques qui aident le gouvernement à trouver des solutions et en exhortant les autres à être solidaires.

S'il est vrai le gouvernement ivoirien fait des efforts, le Premier Ministre n'est pas revenu sur les coûts des taxes aux produits qui contribuent fortement au renchérissement des prix.

ADVERTISEMENT

Témoin oculaire? Partagez avec nous vos infos via les réseaux sociaux ou par mail:

Email: redaction@pulse.ci

ADVERTISEMENT