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Orpaillage illégal en Côte d'Ivoire : En un an, plus de 800 millions FCFA saisis

La Brigade de Répression des Infractions au Code Minier (BRICM), chargé d'organiser la lutte contre l'orpaillage illégal d'or en collaboration avec le Groupement Spécial de Lutte contre l'Orpaillage Illégal (GSLOI), a présenté le bilan de ses opérations sur la période allant du 1er janvier au 31 octobre 2023. Le BRICM est un service relevant du ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l'Énergie. L'opération s'est tenue du 1er janvier au 31 octobre 2023.

Sites d'orpaillage détruits

Selon ces informations, les actions répressives ont été menées par le GSLOI sur la base des renseignements fournis par la BRICM, couvrant 302 localités réparties dans 25 régions administratives et le district de Yamoussoukro. Au cours de ces opérations, 1098 sites d'orpaillage illégal ont été traités.

Le bilan révèle également l'interpellation de 501 individus et la saisie de 807 904 865 FCFA. Le matériel confisqué comprend 9 407,9 grammes d'un métal jaune semblant être de l'or, 18,99 carats de pierre ressemblant à du diamant, 346 sacs de minerai, 3062,63 grammes de mercure, 7,5 grammes de cannabis, 17 balances électroniques sensibles, 33 véhicules, une camionnette, 166 groupes électrogènes, 2342 motopompes, et d'autres équipements.

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En ce qui concerne le matériel détruit, le bilan comprend plus de 71 248 abris de fortune, 2 229 dragues, 12 fonderies, 1 122 concasseurs artisanaux, 430 motopompes, 50 tuyaux de motopompes, 8 groupes électrogènes, 5 broyeuses, 161 tricycles, 147 motocyclettes, 172 laveries, ainsi que divers autres matériels liés à l'orpaillage illégal.

Le document souligne que malgré les bons résultats enregistrés sous la direction du Conseil National de Sécurité (CNS), la bataille contre l'orpaillage illégal est loin d'être remportée. Le ministre des Mines a l'intention de mettre l'accent sur la sensibilisation en impliquant les chefs coutumiers et les propriétaires terriens.

Il convient de rappeler que la BRICM a pour mission de constater les infractions au code minier, en particulier l'orpaillage illégal de l'or, de rassembler les preuves et de rechercher les auteurs. Le GSLOI, quant à lui, est constitué de gendarmes, d'agents des eaux et forêts, ainsi que d'agents assermentés de l'administration des mines.

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