ADVERTISEMENT
ADVERTISEMENT

Trafic de cocaïne : la justice ivoirienne requiert 60 milliards FCFA à Devesa, le présumé chef

L'affaire de la saisie record de la cocaïne à Abidjan et à San Pedro suit toujours son cours. Depuis le 22 décembre, la justice ivoirienne examine cette affaire qui remonte à avril 2022. Elle avait créée une polémique médiatique sans précèdent dans tout le pays. Lors de l'audience de ce lundi 15 avril 2024, le parquet a requis une peine de 10 ans de prison ferme à l'encontre de 13 accusés, tout en plaidant pour la relaxe de l'ancien commandant de la lutte antidrogue de San Pedro. Voici un résumé des débats.

10 Ans de prison requis pour les auteurs de l'affaire trafic cocaïne à Abidjan et San-Pedro (Image d'illustration)

Selon le média français RFI, le Parquet a affirmé que tous les cerveaux présumés du trafic de drogue sont présentés devant le tribunal. Quant à Miguel Devesa, qualifié de "professionnel" par le procureur, il a fait des aveux pendant les audiences avec tous les détails du processus d'importation de ces tonnes de cocaïne partant du Suriname jusqu'en Europe. On y retrouve également Picabea Hector, identifié comme "le financier", Gustavo Valencia, le "notaire certificateur" des marchandises, et Helbert Perez, le représentant du cartel colombien.

ADVERTISEMENT

Le parquet soutient que ce groupe a bénéficié du soutien de diverses personnalités de San Pedro. César Ouattara, membre du Conseil régional, est décrit comme "un homme clé" de Devesa, tandis que le commandant de la base navale de San Pedro, Leïla Kouassi, aurait fourni des informations cruciales sur l'arrivée d'une frégate française dans le port, facilitant ainsi l'acheminement de la drogue sans contrôle. Le commissaire Dosso Karamoko aurait, selon le procureur, fermé les yeux sur les activités de Devesa.

En revanche, le parquet a demandé la relaxe de Lamand Bakayoko, l'ancien responsable de la police antidrogue de San Pedro, estimant qu'il n'était pas impliqué dans le réseau.

Les parties civiles ont souligné les préjudices sociaux, financiers, politiques et institutionnels causés par le trafic de drogue. Elles ont demandé des amendes, la plus élevée étant de 60 milliards de francs CFA à l'encontre de Devesa, considéré comme le chef du cartel.

ADVERTISEMENT

Témoin oculaire? Partagez avec nous vos infos via les réseaux sociaux ou par mail:

Email: redaction@pulse.ci

ADVERTISEMENT