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Donald Trump a annoncé l’instauration de nouveaux droits de douane sur les importations en provenance de plusieurs pays, dont la Côte d’Ivoire. Selon les mesures dévoilées mercredi par l’administration américaine, les produits ivoiriens seront désormais taxés à hauteur de 21 % à leur entrée sur le marché américain.
Une politique commerciale protectionniste
Le président américain, fidèle à son approche protectionniste, a justifié cette décision en évoquant la nécessité d’une politique de "réciprocité commerciale". "Ce qu’ils nous font, nous leur faisons. C’est très simple", a-t-il déclaré lors d’un discours prononcé depuis les jardins de la Maison Blanche.
L’objectif affiché par Trump est de rétablir un équilibre commercial en instaurant des barrières tarifaires contre les pays qu’il accuse d’avoir bénéficié, selon lui, d’un système inégal au détriment des États-Unis. Il a qualifié cette journée de "déclaration d’indépendance économique", promettant à son pays un nouvel "âge d’or".
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Impact sur la Côte d’Ivoire
La décision américaine pourrait avoir des répercussions majeures sur l’économie ivoirienne, fortement dépendante des exportations vers les États-Unis. Les produits agricoles comme le cacao, le café et l’anacarde, qui comptent parmi les principales exportations ivoiriennes, risquent d’être affectés par cette hausse des tarifs douaniers.
Jusqu’à présent, la Côte d’Ivoire bénéficiait d’accords commerciaux avantageux, notamment via l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), qui permet à plusieurs pays africains d’exporter certains produits vers les États-Unis sans droits de douane ou avec des taxes réduites. Cette nouvelle politique remet en question ces avantages et pourrait réduire la compétitivité des produits ivoiriens sur le marché américain.
Alors que l’impact économique exact reste à évaluer, cette décision pourrait pousser la Côte d’Ivoire à diversifier ses partenaires commerciaux et à renforcer ses liens avec d’autres puissances économiques comme l’Union européenne ou la Chine. La question demeure : la Côte d’Ivoire pourra-t-elle compenser la perte d’accès préférentiel au marché américain, ou ces nouvelles barrières tarifaires marqueront-elles un coup dur pour les exportateurs ivoiriens ?