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La Côte d'Ivoire est à jour j-1 de fêter son 65e anniversaire. Depuis le 7 août 1960, la Côte d'Ivoire a été libérée du joug de la colonisation. Dès les premières années, la structure du pays nouvellement indépendant est posée. Ce pays de l'Afrique de l'ouest est représenté par 5 symboles que vous découvrirez dans cet article.
L’Emblème national de la République de Côte d'Ivoire
L'Emblème national de la République de Côte d'Ivoire est défini par l'article 48, alinéa 1, de la Constitution du 8 novembre 2016, qui stipule qu'il s'agit d'un drapeau tricolore composé des couleurs orange, blanc et vert, disposées en bandes verticales de tailles égales.
Créé par la loi n°59-240 du 3 décembre 1959, l’Emblème national a été présenté à l’Assemblée Législative par le ministre d’État Jean Delafosse, qui a expliqué le sens profond du drapeau :
L'Orange, symbolisant la terre généreuse et la lutte d’un peuple jeune pour son émancipation ;
Le Blanc, représentant la paix, mais une paix fondée sur le droit ;
Le Vert, évoquant l’espoir et la certitude d'un avenir meilleur.
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L’Hymne national : "L'Abidjanaise"
L'hymne national de la Côte d'Ivoire, intitulé "L'Abidjanaise", a été adopté le 27 juillet 1960, 10 jours avant l'indépendance du pays. Rédigé par l'Abbé Pierre-Marie Coty et composé par l'Abbé Pierre Michel Pango, cet hymne est un symbole solennel de la patrie. L'hymne exprime plusieurs valeurs essentielles : La liberté et l'indépendance, exaltant la grandeur de la Côte d'Ivoire. L'union, la solidarité et la paix, incitant à l'harmonie et à la fraternité. La réconciliation, tant intérieure qu’avec les autres citoyens, et l’invitation au travail pour faire de la Côte d'Ivoire un modèle. Ainsi, "L'Abidjanaise" est un chant fédérateur, créant un lien émotionnel entre tous les Ivoiriens, et symbolise l’identité sonore de la République.
La devise de la République
La devise de la Côte d'Ivoire, telle que définie par l'article 48, alinéa 3 de la Constitution du 8 novembre 2016, est composée de trois mots : UNION, DISCIPLINE, TRAVAIL.
L'Union incarne la solidarité et la force collective du peuple ivoirien ;
La Discipline représente l'adhésion aux règles et le respect mutuel, renforçant ainsi l'unité nationale ;
Le Travail, quant à lui, symbolise la création de richesse et la libération des peuples.
Ces 3 principes sont la base de l'idéal commun des Ivoiriens, rappelant à chaque citoyen son rôle dans la construction du pays.
Les armoiries de la République
Les armoiries de la République de Côte d'Ivoire ont été établies par décret le 26 juin 1964. Elles sont un ensemble d'emblèmes symboliques distinctifs et comprennent 6 éléments :
La tête d'éléphant : représentant l’emblème historique du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) ;
Le Soleil levant : doré, symbolisant un nouveau départ pour la nation ;
Les deux palmiers : représentants de l'emblème du Parti Progressiste, symbole de l’unité entre anciens partis antagonistes ;
Le Blason ou Écusson : de couleur verte, symbolisant la fertilité et l'espoir ;
Le Cordon ou Listel doré : unissant les deux partis en une nation ;
L’inscription "République de Côte d'Ivoire" : argentée, surmontant les armoiries. Ces éléments unis expriment la réconciliation, l'unité nationale et l'espoir d'un avenir commun pour le peuple ivoirien.
Le portrait du Chef de l'État
La Constitution de la Côte d'Ivoire, en son article 54, définit les attributions du Président de la République. Ce dernier, en tant que Chef de l’État, incarne l'unité nationale et veille au respect de la Constitution. Il est le garant de la souveraineté nationale, de l’intégrité du territoire et de l’indépendance du pays.
Le portrait du Chef de l’État est un symbole visuel de cette unité et de sa fonction primordiale dans la gouvernance de la République.
En résumé, ces symboles nationaux : le drapeau, l’hymne, la devise, les armoiries et le portrait du Chef de l’État ne sont pas seulement des représentations visuelles et sonores, mais des éléments essentiels qui unissent les Ivoiriens autour de leur histoire, de leurs valeurs communes et de leur avenir.
Source : Office du Service Civique National